
« Plus précieux que l’or fin, plus doux que le miel qui coule du rayon. » (Psaume 19:11)
↪ « Les décrets de l’Éternel sont fidèles, ils sont entièrement justes,
Plus précieux que l’or, même que de l’or fin et abondant,
Plus doux que le miel, même que le miel qui coule des rayons. » (Psaume 19:10-11)
La douceur de l’Éternel. Ce n’est pas une façon d’être de Dieu qui est assez mise en valeur. Pourtant le Christ aussi la relève quand il dit : « Apprenez de moi, car je suis doux et humble de cœur et vous trouverez du repos pour vos âmes. » (Matthieu 11:29).
La douceur de Dieu, de son action, de ses conseils, de son regard. Cela contraste avec tout ce qui a chargé notre idée de Dieu, d’un Dieu terrible ou d’un Dieu lointain, que l’on craint ou que l’on préfère oublier.
La douceur : ce n’est ni de la mollesse ni de la dureté. Ce n’est pas de l’indifférence face aux problèmes du monde et face à la méchanceté de l’homme, à son avarice et son narcissisme, à sa soif de pouvoir, sa folie, parfois, ou sa torpeur. La douceur n’est pas de la naïveté, ce n’est pas de l’angélisme, cela n’a rien de mièvre ou de timide.
La douceur de Dieu est déterminée, elle appelle un chat un chat, ses avis sont vrais, mais surtout, ils sont fidèles : n’abandonnant jamais l’espoir de relever le meilleur de chaque personne, ils dénichent la moindre paillette d’or dans le plus vil minerai. L’Éternel est si aimant qu’il en trouve même beaucoup, de l’or et même de l’or le plus fin au fond de nous, que cela nous étonne nous-mêmes.
On peut ignorer la mansuétude, on peut s’armer contre la dureté, mais comment résister à une vraie douceur ? Ce pourrait être une stratégie de la part de Dieu, mais c’est plus simplement sa nature, en vérité. Dieu est d’une douceur plus douce que le miel, une douceur à s’en relever la nuit pour y regoûter, une douceur qui nous guérit de notre fièvre, qui donne de la force au montagnard pour sa course.
L’Éternel est douceur. Une douceur active et patiente pour nous, il élève notre âme.
par : pasteur Marc Pernot
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Merci Marc pour ce message qui nous offre une bouffée d’oxygène bienfaisante dans ce monde qui part à la dérive, dans lequel pour ma part je ne retrouve plus mes valeurs. Quelle est la place réservée à la relation humaine dans cette société dominée par la course à toujours plus de profit, de pouvoir, qui ignore les dommages collatéraux et abandonne sans état d’âme au bord du chemin tant de malheureux qui ne demandaient qu’à vivre simplement, décemment, libres et en sécurité. Quel gâchis.
Alors oui votre message, en ce jour tristounet responsable en partie de mon vague à l’âme, m’a redonné du courage, pour cela je vous remercie.
Mil mercis pour ce magnifique message tellement plein de cœur et de justes pensées.
Il y a tant de problèmes.
Il y a aussi tant de personnes adorables que je ne peux m’empêcher d’avoir confiance dans l’avenir du monde. Pour le meilleur.
Bien fraternellement.
Merci encore pour ce partage intellectuel, je partage le fond de votre pensée moi-aussi.
En fait, ici, j’aime dire que le verbe être qui se lie avec Dieu est obligatoirement au présent : Dieu est.
Dieu ne change pas, c’est notre perception de son infinitude qui évolue jour après jour. Son amour reste le même pour nous, mais nous ne sommes pas forcément prêts à l’accueillir car nos cœurs peuvent être (trop) durs parfois. –