L’Éternel : « Je vous sauverai et vous serez bénédiction… » (Zacharie 8:13)

↪ L’Éternel : « Je vous sauverai et vous serez bénédiction,
vous n’aurez pas peur et vos mains se fortifieront. »
(Zacharie 8:13)

Nous nous désolons parfois de n’être pas plus utile, de ne pas être plus gentil, de ne pas réussir à faire avancer les choses autour de nous et encore moins pour l’état du monde. Parfois, nous nous désolons même du mal que nous avons fait. Une parole maladroite, une belle occasion manquée, un accident provoqué, une attention mal comprise, une dispute envenimée…

Et si ce n’était pas notre faute ? Ou pas entièrement ? Qui serait capable de changer un tant soit peu son propre caractère ? Tout nous fatigue, nous n’avons pas mille mains, ni des yeux derrière la tête. La volonté de bien faire existe, mais comment faire juste ? Avec quelle ficelle arriverions-nous à faire tourner le vent ? Nous avons besoin d’une aide plus grande que l’humain, plus grande que ce monde. Rien que cela ? N’ayons pas peur, car elle existe.

Nous sommes effectivement dignes d’« être bénédiction ». C’est plus que faire de temps en temps quelque chose de bien : « être bénédiction » est un état, une qualité d’être, c’est une nature comme l’eau est mouillée et le feu brûlant : c’est être un pôle bienfaisant là où nous sommes.

Il ne nous manque pas grand-chose pour que nous « soyons bénédiction » ; en même temps, ce pas grand-chose est essentiel, c’est comme une activation de notre bon potentiel. Tel est le projet de Dieu : « je vous sauverai et vous serez bénédiction. » Il faudrait même le traduire au présent (il n’existe pas de futur en hébreu) et entendre que Dieu est en train de nous rendre rayonnants du meilleur, même s’il nous reste encore à grandir dans cette incroyable qualité d’être bénédiction. C’est en cela que Jésus est Christ : le nom de Jésus signifie « le salut de l’Éternel », et sa fonction de Christ consiste à faire que ce salut s’active pour nous. C’est un chemin ouvert, c’est un souffle puissant qui nous anime déjà, c’est l’amour de Dieu, enfin révélé, faisant que nous n’avons plus à avoir peur, c’est son enthousiasme communicatif pour faire le bien qui libère nos mains que nous pensions trop faibles et maladroites, qui ouvre nos yeux et notre cœur sur ce monde. Nous pouvons alors être et commencer à faire ce que nous pouvons. Ce sera une bénédiction.

par : pasteur Marc Pernot

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