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« Il y a encore de la place. » (Luc 14:22)
« Il y a encore de la place » : c’est ce bilan que dresse le serviteur dans la parabole de Jésus. Le maître l’avait envoyé inviter ses connaissances pour un grand banquet, beaucoup ont décliné. On voit la faiblesse de Dieu et sa persévérance pour nous aider : le maître envoie encore et encore son serviteur chercher ardemment d’autres personnes afin que la maison soit joyeusement remplie.
Le lecteur de n’importe quel passage de la Bible est non seulement autorisé à l’interpréter à sa façon, mais est même appelé à le faire, se laissant inspirer pour discerner des pistes pour sa propre vie. C’est particulièrement vrai avec les paraboles de Jésus, puisque le langage imagé permet de l’appliquer à bien des choses de notre être et de notre vie.
Comment lire ce « il y a encore de la place » ? Par exemple, comme nous soufflant :
- « Il y a encore de la place » dans ma vie pour un temps de bonheur et de joie, et de plaisir simple, puisque les invités de la parabole le sont pour un joyeux banquet.
- « Il y a encore de la place » dans ma vie pour parler avec telle ou telle personne. « Il y a encore de la place » dans ma vocation pour lui apporter quelque chose, peut-être.
- « Il y a encore de la place » au fond de moi pour Dieu, « il y a encore de la place » dans ma journée d’aujourd’hui pour une miette de nourriture pour ma foi et ma prière.
- « Il y a encore de la place » pour un souffle d’idéal, une passion pour quelque chose, « Il y a encore de la place » pour l’espérance qu’aujourd’hui sera une assez belle journée.
Pourtant, peut-être que nous avons l’impression d’avoir déjà tout essayé ? Comme le maître et son serviteur ne baissent pas les bras, parce que c’est essentiel c’est donc possible. Ils vont chercher qui ils trouveront « dans les chemins et les bordures » : c’est cette part de nous-même qui est errante, un peu en chaos, ni bonne ni mauvaise. Elle est comparable à ces cellules souches qui existent à l’aube de notre gestation. Il y a encore une place pour cette part que nous découvrons, nous avons de la place pour qu’elle vienne enrichir qui nous serons demain. Avec l’aide de Dieu.
par : pasteur Marc Pernot
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je profite de ces quelques minutes dans le bus qui m’emmène à Coire pour lire et méditer, méditer mais aussi me rappeler qu’effectivement, Dieu ne ferme jamais la porte.
Nous seuls la fermons.
Je vous rejoins totalement sur les points mais parfois certains sont plus difficiles à appliquer.
Le bonheur est toujours quelque peu subjectif, je peux me réjouir de voir un oiseau se poser sur ma main, comme une autre personne ne pourrait pas se réjouir d’avoir une belle voiture très rare. Je pense qu’ici on rentre dans la sagesse.
Les relations aux autres me semblent plus compliquées à aborder car elles « engagent » deux personnes différentes, peut-être que l’une souhaite donner mais que l’autre refuse notre aide, ou on s’y prend mal, ça m’est déjà arrivé et c’est vrai que ça fait mal 🙁
Concernant la place pour Dieu et notre foi, je pense qu’on ne pourra jamais en avoir trop, je vois Dieu comme plus grand que l’univers. Si l’univers est (selon les théories) infini, Dieu est encore plus grand que lui et son amour, sa présence et sa bonté le sont aussi
Et pour finir sur le dernier point « tant qu’il y a de la vie et de l’espoir » !
prenez soin de vous,
Que Dieu vous garde et vous bénisse.
Grand merci pour ces pistes de réflexion. Traès précieuses.
Dieu vous bénit et vous accompagne