Pour l’épiphanie : la découverte que Jésus est le type même de ce qu’il a de plus extraordinaire (la preuve par une publicité fameuse)
Où placer son son trésor, son cœur, son espérance ? Une belle publicité rend bien cette alternative. Ce petit film a été créée il y a quelque années par une chaîne de télévision à péage dans le cadre de sa promotion de Noël. À la fin, le « roi mage » néglige le salut de Dieu donné en Jésus enfant, il préfère s’émerveiller d’une télévision et tout donner pour cela, rejoignant Marie, Joseph et tous les saints qui ont abandonné eux aussi le pauvre Jésus pour choisir ce qui leur semble bien mieux : la chaîne de télévision en question.
On ne peut pas penser une seconde que la régie publicitaire de cette chaîne de télévision avancerait que leurs programmes vaudraient mieux que le salut de Dieu donné en Christ. C’est de l’humour, et cet humour met en valeur ce que nous donne Dieu en Christ. En effet, l’enfant Jésus est ici l’archétype même de ce qu’il y a de plus merveilleux, de ce qu’il y a de plus élevé comme espérance, de plus profond comme bonheur à recevoir chez soi et à vivre chaque jour.
Donc cette publicité peut avoir un effet d’épiphanie (en grec Ἐπιφάνεια : épiphanèia, manifestation, sous entendu : du divin dans notre monde).
Effectivement, cette pub nous invite, ce qui est une très bonne question, à nous interroger nous-mêmes : pour quel but serais-je prêt à traverser les déserts brûlants, pour qui, pour quoi suis-je prêt à investir ? Cette histoire nous redonne espoir quand notre existence ressemblerait à un désert brûlant.
Cela fait penser à cette phrase de Jésus « Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » (Matthieu 6:21) -> voir une courte méditation sur ce verset.
La visible déception du « roi-mage » devant l’enfant Jésus nous interroge : le salut de Dieu est effectivement donné comme en germe dans notre vie, comme une réalité vivante, certes, mais minuscule. La question est de discerner l’immense réalité qu’elle peut devenir dans notre vie. Mépriser le Christ est comme abandonner un bébé, c’est sacrifier non seulement une personne vivante infiniment précieuse, mais aussi sacrifier tout ce que cette personne (encore petite) pourrait apporter bientôt d’extraordinaire.
Bref, merci pour la publicité faite ainsi à l’irremplaçable salut de Dieu.
par : Marc Pernot, pasteur à Genève
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Le comble, c’est que la consommation de télé peut effectivement être un frein au temps consacré à des activités plus essentielles, en devenant si facilement chronophage et addictif. En tout cas, en ce qui me concerne, il m’a fallu prendre des mesures assez radicales à ce sujet 🙂
Par ailleurs cet article m’a fait penser à ce beau texte que vous avez écrit il y a quelques temps et qui reste dans un coin de ma tête : https://jecherchedieu.ch/voir/religion-voir/bonne-resolution-soigner-ma-foi-mon-elan-vital-comme-si-elle-etait-ma-fille-cherie/