Psaume 17 « Je t’invoque, ô Dieu, car tu m’exauces »

Psaume 17 (versets 6 à 9, et 15)

(Psaume de David)

Je t’invoque, car tu m’exauces, ô Dieu !
Ecoute-moi, entends ce que je dis !

Toi qui sauve ceux qui cherchent un secours,
Montre les merveilles de ta tendresse,
Par ton action contre tout ce qui agresse.

Garde-moi comme la prunelle de l’œil,
Protège-moi à l’ombre de tes ailes,
Loin des méchants qui m’ont anéanti,
des ennemis mortels qui m’entourent…

Et moi, c’est juste, je verrai ton visage,
Dès le réveil je me rassasierai de te voir !

Quelques remarques

• Dans la traduction grecque de la Bible hébraïque, ce Psaume porte le N°16.
• Bien des personnes sont déçues, ne recevant pas ce qu’elles avaient ardemment demandé à Dieu avec confiance. C’est que la prière ne marcha souvent pas comme cela, Dieu fait ce qu’il peut (Dieu est puissant mais pas tout-puissant), et il sait mieux que nous sa partie, ce qu’il peut faire de mieux.
• Pourtant, comme le dit ce Psaume, Dieu exauce. Il exauce à sa façon, et c’est à nous de découvrir comment, quelle force, quelle lumière, quelle consolation, quelle rencontre il a pu susciter pour nous aider à avancer.
• C’est pourquoi l’invocation est le cœur même de la prière : c’est fondamentalement demande à Dieu d’être là, avec nous, simplement s’ouvrir à ce que Dieu espère nous apporter comme dons et comme vocation.
• Comme toujours, en priant les Psaumes, en interprétant la Bible, « les méchants » sont tout ce qui nous font du mal, blessant notre dynamisme, notre joie de vivre, noter élan de bienveillance et d’espérance (humains, catastrophes et dépressions, nos faiblesses et nos défauts aussi…)

Si vous le désiriez, voici d’autres Psaumes aidant à prier, et quelques pistes d’appropriation de ces textes.