Un ours blanc qui se repose, flottant dans bassin d'un zoo - photo https://pixabay.com/fr/photos/ours-ours-blanc-leau-faune-esp%c3%a8ce-3308068/
étude biblique

Genèse 1:28 : La vocation humaine, dominer la terre ou la servir en créant ?

La difficulté d’un texte majeur, parfois jugé nocif

Depuis une cinquantaine d’années, nous savons que les activités humaines bouleversent le climat de notre petite planète et que ce n’est pas sans poser des problèmes aux ours blancs mais aussi à l’humanité.

Comme souvent quand il y a un problème, nous avons tendance à chercher des coupables, si possible d’autres personnes que nous-mêmes ou notre club, c’est un réflexe.

C’est ainsi qu’un passage très important de la Bible est mis en accusation par certaines personnes comme la source de tous ces problèmes. C’est en effet un passage délicat, assez dangereux, qui a pour sujet la vocation de l’humain et qui affirme littéralement que nous avons pour mission de remplir la terre, de la dominer, de soumettre les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et toute bête qui remue sur la terre ! Aïe, c’est vrai que cela fait peur, dit comme cela, si on retire cette phrase de l’ensemble du récit (Genèse 1), lui-même compris dans l’ensemble des récits des origines (Genèse 1 à 11), relu ensuite par le Christ (pour nous, chrétiens). C’est ce travail que je vous propose ici : d’abord lire les quelques versets qui précèdent cette vocation de l’humain, puis d’élargir notre lecture.

La création : un sommet de la théologie et de la philosophie

La première page de la Bible, avec la création par Dieu « du ciel et de la terre » à partir du chaos, est un des sommets de la littérature mondiale. Ce récit a une très grande importance en théologie (l’idée que nous nous faisons de Dieu et de l’idéal), une très grande importance en philosophie, en anthropologie (l’idée que nous nous faisons de l’humain, de sa place dans l’univers, du sens de son existence).

Mais comme ce texte est présenté sous forme d’un récit (au lieu d’être une leçon en trois parties de trois points chacune), ce texte se prête à de multiples interprétations. C’est sa force, sa richesse, mais cela présente aussi le danger d’utiliser ce texte avec des interprétations qui feront du mal, ou peut-être en injuriant l’idée de Dieu, de la Bible. La forme choisie pour ces textes est donc très risquée : le narrateur nous fait en quelque sorte confiance, dans l’espérance que nous ferons une lecture de ces textes qui ira dans le sens de ce qui est bon, dans le sens de la vie et de la bénédiction, et non dans le sens de la méchanceté et du chaos. Que nous saurons profiter de cette forme très libérante pour nous reconnaître plus facilement dans chaque ligne de ce texte, et que cela sera pour nous un élan d’évolution vers le bien. La forme assume ce risque, comme Dieu, dans ce récit, assume son projet risqué : il crée une créature capable de créer et il lui donne pour cela une certaine liberté : c’est très très risqué également. Car si cela augmente exponentiellement la possibilité de bonté du monde… cela augmente aussi la possibilité de chaos dans ce monde.

Tout est grand dans ce premier récit du livre de la Genèse, mais particulièrement, à mon avis, deux passages :

  • le premier élan de commencement, passant du chaos à la lumière par l’Esprit de Dieu et sa Parole.
  • Et la création de l’humain. C’est de ce passage en particulier que je voudrais étudier maintenant car il comprend en lui-même un immense potentiel pour nous éveiller et il porte un très grand risque, énormément exploité par ceux qui cherchent à dénigrer la foi et la Bible.

Les versets de la création de l’humain : Genèse 1:24-28

Voici les versets en question, il s’agit de la création des animaux terrestres le 6ᵉ jour :

24 Dieu dit : « Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce : bestiaux, petites bêtes, et bêtes sauvages selon leur espèce ! » Il en fut ainsi. 25 Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce, les bestiaux selon leur espèce et toutes les petites bêtes du sol selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.

26 Dieu dit : « Faisons l’humain à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il soumette les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux, toute la terre et toutes les petites bêtes qui remuent sur la terre ! »

27 Dieu créa l’humain à son image, à l’image de Dieu il le créa ; mâle et femelle il les créa.

28 Dieu les bénit et Dieu leur dit : « Soyez féconds et prolifiques, remplissez la terre et dominez-la. Soumettez les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et toute bête qui remue sur la terre ! » (Genèse 1:26-28, traduction œcuménique)

Ce récit de création est-il anthropocentrique ?

Il est clair que ce livre a été écrit par des humains afin de réfléchir à la condition humaine face à Dieu et dans le monde. Un livre écrit par des pingouins pour réfléchir à la condition pingouine en Antarctique serait probablement écrit différemment, un petit peu comme ce magnifique et très touchant film « La Marche de l’Empereur ». Le texte de la Genèse s’adresse à des humains, il ne prétend pas faire le tour de la création sous tous ses aspects, néanmoins il parle quand même en passant de bien des créatures et parfois de leur vocation, même si ce n’est pas avec autant de place que pour l’humain, son lectorat principal.

Néanmoins, le héros de ce texte, présent et actif du début jusqu’à la fin : ce n’est pas l’humain, mais c’est Dieu. Ce texte n’est ainsi pas anthropocentrique mais théocentrique.

Selon ce récit, l’univers n’est pas créé pour l’humain. L’univers n’a pas été créé non plus pour le plaisir de Dieu comme dans les récits de créations mésopotamiens dont la Genèse s’est inspirée. La visée ultime de la création est… de créer le ciel et la terre (Genèse 1:1). Dans ce sens, ce récit est centré sur la création, ciel et terre, physique et métaphysique, ou plutôt métaphysique (en premier) et physique. Dieu est l’agent au service de ce projet.

La place de l’humain dans la création

Ce récit est magnifique et très encourageant pour nous : il ne parle pas seulement du passé, il parle du présent de la création de notre univers, création encore en cours, en évolution. Il parle donc en particulier de notre création, en tant qu’humanité et en tant qu’individus, nous invitant également à évoluer, jour après jour, à devenir plus humains, au sens où ce texte le suggère :

L’humain est un animal

Versets 24-26 : L’humain n’est pas créé un autre jour que les animaux, mais avec les animaux dans cette même étape du 6ᵉ jour. Cela fait de l’humain un animal parmi les animaux, et c’est si clairement exprimé ici que cela recadre bien les choses, en vue de la suite, qui fera que l’humain pourrait avoir tendance à se prendre un petit peu pour Dieu. L’homme est mi-ange, mi-bête, dira le philosophe et scientifique Blaise Pascal, et il ajoute que le malheur c’est que celui qui veut faire l’ange fait en réalité la bête. Cette création de l’humain dans le même jour que les animaux dit aussi que notre corps est une des bonnes dimensions de l’humain, par conséquent : l’épanouissement et les joies de nos sens font partie des bénédictions de Dieu, mais aussi que notre corps est appelé à participer à notre vocation d’humain sur cette terre.

L’humain est créé à l’image de Dieu

Verset 26 : Ensuite, on voit que l’humain accompli est à l’image de Dieu, à sa ressemblance, ce qui ouvre une perspective immense, avec un côté transcendant. Cela donne une double dimension à l’humain qui est à la fois de la terre, de l’humus, et divin par certains côtés. Cela fait que l’humain est en tension entre le ciel et la terre. C’est une position évidemment compliquée, très riche, très intense, magnifiquement belle, mais c’est aussi une tension qui est parfois difficile à vivre.

L’humain est créé en équipe divino-humaine

Verset 26-27 : en vue de cela, Dieu parle de son projet à la première personne du pluriel : qui est-ce « nous » et à qui parle-t-il ? Dans le cadre du monothéisme très affirmé de ce texte de la Genèse, il ne me paraît pas plausible que Dieu parle à d’autres puissances transcendantes. Bien des interprètes, aussi bien juifs que chrétiens, interprètent ce « nous » en disant que c’est à l’humain que Dieu s’adresse : « Si tu le veux, toi et moi, nous créons ensemble, chacun pour sa part, une créature qui sera à notre image, à ton image à toi, humain, et à mon image à moi, Dieu. » Décidément je trouve ce texte absolument génial.

Verset 27 : voilà que, dans une première étape, Dieu crée l’humain à son image, comme un cadeau, et qu’il manque la ressemblance à Dieu. Il nous faudra toute une vie inspirée pour que nous arrivions à grandir petit à petit dans cette qualité d’amour et de bonté qui est celle de Dieu. Cela nous appelle à participer à notre propre genèse.

L’humain est mâle et femelle

Verset 27 : la parité parfaite entre humain mâle et humain femelle est absolument centrale ici, et cette parité a fait un bien immense à la compréhension de l’humanité. Ce texte a participé à faire (à grand-peine et avec un délai inexcusable) sentir à l’humanité qu’il n’est pas bon que les humains mâles profitent de leurs forces physiques légèrement supérieures pour imposer leur loi aux humains femelles.

Verset 28 : Dieu les bénit et Dieu leur parle. Dieu ne bénit pas seulement l’humanité, mais tous les membres de l’humanité. Là encore, Dieu ne parle pas seulement à l’humain mâle, mais aux humains mâles et femelles. Ces termes mêmes de « mâle » et de « femelle » nous rappellent à notre dimension animale. Dieu ne bénit pas seulement et ne parle pas seulement à des personnes pour leurs qualités spirituelles, mais parce que chacune est une de ses créatures, toute animale qu’elle soit.

Dieu les bénit et leur donne une vocation. C’est là que les choses deviennent délicates, pour deux raisons : parce que cela va être à nous de jouer, et parce que ce qui est écrit a pu être mal reçu, nous amenant à faire n’importe quoi, et ce texte est critiqué (parfois à juste titre), certains en profitant pour critiquer la Bible, alors qu’elle ouvre utilement de grands débats.

La vocation de l’humain : un grand risque de domination

Ce passage particulièrement sujet à controverse exprime donc cette vocation de l’humain :

28 Dieu les bénit et Dieu leur dit : « Soyez féconds et prolifiques, remplissez la terre et dominez-la. Soumettez les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et toute bête qui remue sur la terre ! »

Être fécond et prolifique : une interprétation élargie

Tout dans cette vocation donnée ici à l’humain pose des difficultés : Être fécond et prolifique ?

« Soyez fécond et prolifique » peut être compris dans le sens de faire plein d’enfants. Il est vrai que faire un enfant et l’élever à la fois dans l’épanouissement physique, l’épanouissement de sa personnalité, l’épanouissement de sa spiritualité et de ses relations avec les autres… c’est un magnifique projet de fécondité. Un projet divin. Mais ce serait réducteur de n’envisager que cette façon d’être « fécond et prolifique ».

  • « Être fécond », c’est littéralement ici porter du fruit. Même un pommier peut « porter du fruit » au sens premier en produisant des pommes, mais s’il permet à des oiseaux de faire leur nid, à des abeilles de butiner, à des vaches ou des humains de se protéger du soleil sous son ombre, par exemple : cela participe aussi à sa fécondité de pommier dans l’ensemble du vivant. C’est aussi le cas pour l’humain : il y a bien des façons d’être fécond dans notre vie, d’autant plus que nous participons à la fois à la terre et au ciel, par notre dimension animale et par notre dimension divine, par notre capacité de parler, de discerner et de bénir, de créer. C’est ainsi que je connais bien des personnes qui n’ont pas eu d’enfant et ont eu une vie véritablement féconde, à commencer par Jésus-Christ, mais aussi par exemple sœur Emmanuelle.
  • « Être prolifique » est littéralement « devenir grand » ou « nombreux » : ce n’est donc pas seulement en quantité, mais ça peut être en qualité d’être ou d’élévation.

Par conséquent, l’interprétation de ce texte comme imposant à une personne ou à un couple le devoir de procréer est une interprétation qui est très discutable, très réductrice. Cela a fait beaucoup de mal, parce que tout le monde n’a pas cette vocation. C’est à chacun de discerner en équipe avec Dieu, en équipe avec ceux qu’il aime, sa propre vocation à la fécondité.

C’est pour cela qu’il est génial que ces questions soient présentées au lecteur sous forme de récit, ouvrant à de multiples interprétations. Ces textes sont passionnants comme des questions qui sont posées aux lecteurs et il ne faut pas que le lecteur se sente obligé par les interprétations de l’Église, de leur pasteur, ou de telle autre personne qui se prétend prophète à la place de la personne elle-même.

Ce verset ferait-il de l’humain une source de catastrophe écologique ?

Il est vrai que ce verset 28 pose question, pour le moins : « Remplissez la terre et dominez-la. Soumettez les animaux… et mangez le reste. »

Surtout que ce verset n’est pas un petit bout de verset perdu dans le fond du livre des Proverbes, mais au cœur de cet immense texte qui ouvre la Bible, dans le passage qui précise la vocation de l’humain.

Il serait effectivement tentant, sur ce seul verset 28, de donner une interprétation faisant de l’humain un tyran, pouvant faire ce que bon lui semble des autres animaux et dévorer le reste.

Je dirais que ce n’est d’emblée pas possible car avant même de donner cette vocation discutable, Dieu bénit l’humain, ce qui fixe un cadre : cela place l’humain dans une même équipe avec Dieu, Dieu qui est en train de « créer le ciel et la terre », Dieu qui est en train de faire émerger des espaces où la vie pourra s’épanouir, Dieu qui crée ensuite la vie sous de multiples formes en allant pour cela dans le sens inverse du chaos. Quelle que soit la façon dont on veut bien comprendre la suite, cela donne à l’humain la vocation de créer avec Dieu, ce qui confirme le fait que l’humain soit créé à l’image de Dieu, appelé à être à la ressemblance de Dieu bon et créateur.

Mais cette liberté que donne le pouvoir de créer est une vraie liberté. Dieu ne peut pas retenir par la force une personne qui fait le mal. Le livre de la Genèse connaît bien ce risque que cela présente, effectivement, et la suite du récit de la Genèse est une sorte de catalogue des fautes typiques de notre humanité, afin de nous éduquer à cette responsabilité.

La première faute, la plus essentielle, est donnée dès le chapitre 3, qui précise ce qui arrive quand l’humain décide de prendre comme critère du bien son propre désir de dévorer ce qui lui semble délicieux. Et hop, Ève et Adam, l’humanité dévore l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Au lieu de faire équipe avec Dieu pour créer, l’hubris de l’humain est source de catastrophes, avec ces conséquences décrites ensuite : la survie de l’humanité est menacée, la vie devient pénible, leur fécondité de vie devient une souffrance…

On ne peut donc pas lire Genèse 1:28 comme autorisant l’humain à être un prédateur et un tyran sur le reste de la création. Au contraire, nous sommes avertis.

Alliance et co-création : la vraie responsabilité

Quelle est la valeur de la nature par rapport aux humains ?

Cette distinction entre la nature et l’humain n’est pas présente dans ce texte, elle est venue bien plus tardivement dans la pensée. Ici, au contraire, l’humain (« adam ») porte par nature le nom de la terre (« adamah »). Par conséquent, si l’humain se mettait à mépriser et à ruiner la terre, ce serait concrètement comme scier la branche sur laquelle il est assis, et philosophiquement cela reviendrait à nier la valeur de son propre être. Sans compter que spirituellement cela irait dans le sens contraire de ce que Dieu fait en créant le ciel et la terre.

La création est un tout dont l’humain n’est qu’une partie, et cette création n’est pas faite pour l’humain mais pour la création elle-même.

C’est ce que l’on peut voir quelques pages plus loin dans la Genèse avec le célèbre mythe du Déluge. Il se termine par Dieu qui assume le fait que l’humain est effectivement trop violent : « Les pensées du cœur de l’humain sont mauvaises dès sa jeunesse » (Genèse 8:21). Le texte poursuit en notant qu’effectivement, l’humain « est un sujet de crainte et d’effroi pour tout animal de la terre, pour tout oiseau du ciel, pour tout ce qui se meut sur la terre, et pour tous les poissons de la mer », avant de conclure : « Ils sont livrés entre vos mains. » (Genèse 9:2) C’est un état de fait, et c’est une responsabilité pour nous : nous sommes un animal dangereux, dès notre jeunesse. Nous avons le droit de progresser avec l’âge.

Pourtant, notre bénédiction et notre nature d’humain « à l’image de Dieu » est d’être source de bonne évolution en ce monde.

Nous ne sommes pas pour autant vis-à-vis de la création comme un conservateur de musée. Notre vocation n’est pas ici « la sauvegarde de la création » mais de participer positivement à la poursuite de son évolution, et de la nôtre, par conséquent.

Dieu fait alliance avec tout le vivant

Dieu fait pour cela une alliance avec les humains, et il les bénit, encore une fois : le texte nous invite à constituer une équipe, main dans la main, avec Dieu pour créer, pour être source de vie en ce monde. Et de faire équipe avec les autre, dans la mesure du possible.

Mais Dieu ne fait pas seulement alliance avec les humains : dans ce récit essentiel, Dieu fait alliance aussi « avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, tant les oiseaux que le bétail et tous les animaux de la terre. » (Genèse 9:10).

Ce récit place l’humain parmi tous les êtres vivants, et de faire équipe avec tout le vivant, toutes les créatures de Dieu.

Notre vocation est alors claire : créer avec Dieu, selon notre personnalité et aussi à l’image de Dieu en étant une bénédiction sur terre, en étant créateur de vie et non de chaos, de bonté et non de malheur.

L’Évangile du Christ nous appelle à être comme Jésus : à agir en serviteur et non en maître, en sauveur et non en profiteur. C’est vrai sur les autres, c’est d’ailleurs comme cela que Dieu lui-même choisit de poursuivre la création « du ciel et de la terre ». C’est ce que nous voyons en Christ.

En quel sens alors est-ce que nous devrions dominer tous les animaux comme le dit Genèse 1:28 ? Certainement pas en étant prédateur comme en Genèse 3, certainement pas en étant violent comme dans le récit du déluge. Alors ? Déjà, disent bien des interprètes de la Bible, nous pourrions commencer par dominer l’animal que nous sommes nous-mêmes, par le domestiquer.

Pour cela, nous sommes appelés à être créateurs… « du ciel et de la terre », comme Dieu, chacun selon sa vocation personnelle, avec sa personnalité et ses possibilités du moment.

  • Créateur du ciel, premièrement : cela nous appelle à un travail d’éthique, de philosophie, un travail dans la prière, dans notre façon d’aimer. Je pense effectivement que c’est cela une urgence première en notre époque.
  • Créateur de la terre : en inventant ce qui peut embellir encore la création. Par exemple quand on invente les antibiotiques, les vaccins : cela permet de sauver bien des vies humaines et animales, cela va dans le sens de la volonté de Dieu, qui n’était certainement pas que quiconque, humain ou autres bestioles meurent d’infection.

C’est ainsi que cette vocation de l’humain de « remplir la terre, de la dominer et de soumettre » ne peut absolument pas être comprise comme tyrannique, mais comme une responsabilité d’élever la terre, de s’en sentir responsable et d’y créer de bonnes choses.

Dieu nous bénit et nous accompagne.

par : pasteur Marc Pernot


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