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« Voulant bâtir une tour, s’asseoir d’abord, calculer et voir si on peut aller au bout » (Luc 14:28)
« Voulant bâtir une tour, qui ne s’assied d’abord
pour calculer et voir s’il a de quoi la terminer ? »
(Luc 14:28)
La parabole de la tour : un enseignement de sagesse
Jésus nous invite à nous construire nous-mêmes avant d’entreprendre nos projets de vie. Son conseil : « s’asseoir d’abord », évaluer les coûts et s’assurer que nous avons les moyens de les mener à bien. C’est un excellent principe de bon sens, car il permet d’éviter de poursuivre des chimères. Cette approche est une première clé pratique pour la réussite de nos projets.
Bâtir sa vie spirituelle avant ses projets
Ce conseil est tout aussi précieux sur le plan spirituel. J’aurais peut-être dû commencer par là car c’est la racine même de notre existence, qui permet non seulement une vie spirituelle épanouie, mais aussi une belle vie en ce monde. Le projet de construire une tour est en soi excellent, car il symbolise l’élévation de l’esprit, la recherche d’une perspective plus haute pour éclairer nos projets et anticiper l’avenir. La tour évoque ainsi la lucidité, la vigilance, l’intelligence et même l’esprit prophétique, nous permettant de voir avec plus de vérité.
Le paradoxe de la tour : chercher en Dieu nos ressources
Pourtant, ce projet soulève un paradoxe : comment bâtir une tour pour acquérir une vision élevée, alors que nous ne l’avons pas encore ? Où trouver cette ressource nécessaire pour entreprendre un projet si essentiel ? S’asseoir, c’est prendre le temps de l’étude et de la prière pour nous construire avant de bâtir quoi que ce soit d’autre.
Les ressources spirituelles pour construire l’avenir
Les ressources qui nous manquent ne sont pas introuvables. Il suffit de savoir où les chercher : en Dieu, qui n’est pas avare d’Esprit prophétique, qui élargit notre cœur et éclaire nos yeux. Les générations passées nous offrent aussi leur sagesse. L’humanité ne progresse que lorsque chaque génération prend le temps d’observer ce que les précédentes ont accompli et pensé, pour en tirer les matériaux utiles à la construction de l’avenir… à commencer pour nous construire, nous et notre tour de guet, d’une belle façon.
par : pasteur Marc Pernot
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Merci pour la richesse incroyable de ce petit billet.
J’ajouterais que cette tour reflète aussi l’idée d’espérance. Dans ce passage, Jésus demande : qui ne réfléchirait bien avant de construire une tour de peur qu’on se moque de lui s’il ne l’achève pas ? Ou qui n’essaierait pas de faire la paix s’il voit que la guerre tourne en sa défaveur ? Ce serait là des attitudes sensées en effet.
Mais selon quel critère décider que la tour est achevée ? Ce ne sont pas les critères matériels qui peuvent le dire. Quant à la bataille, elle peut se renverser à tout moment, y compris dans le moment le plus périlleux et il n’est même pas sûr que gagner une bataille soit une victoire.
Il faut savoir calculer bien sûr et anticiper, oui, mais tout ce qui compte le plus pour nous – chacun verra – peut difficilement se saisir au terme d’un calcul car cela relève de l’existence.
Peut-être est-ce pour cela qu’il est dit un peu plus loin : «celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple ». C’est un propos difficile à comprendre littéralement. Cela ne doit pas être une demande de devenir sdf mais peut-être d’abandonner tout ce qui relève du calcul et de la stratégie c’est-à-dire d’une vision enclose dans un résultat préfixé. Au moins le temps d’instaurer d’autres relations que donnant-donnant, des relations de confiance et d’amour ou d’amitié. Est-ce que ce ne sont pas des tours d’espérance en perpétuelle construction ? Et qui s’écroulent parfois, faute de calcul justement.
Chère Lili,
Merci d’avoir trouvé une « richesse incroyable » à ce petit billet, vous triplez allègrement sa richesse par votre lecture poursuivie. Merci pour tout cela.
Je viens de lire vos quelques lignes à propos de la construction d’une tour.
Vos réflexions à ce propos me paraissent essentielles.
Je me trouve actuellement dans une période de vie perturbée, compliquée et mes perspectives d’avenir ne sont guère réjouissantes .
Apprendre à m’asseoir et prier pour « entendre » Dieu m’est très compliqué . J’ai plutôt tendance à tourner en rond dans mes pensées alimentées surtout par la peur de l’avenir .
Chère Marguerite,
Merci pour cet encouragement, c’est très sympa.
Avec toutes mes pensées pour vous. Il y a effectivement des moments comme ça, parfois, dans l’existence. Bien sûr, il arrive alors que les soucis nous accablent. C’est tout à fait normal. Il est alors difficile de sortir de ce tourbillon de pensées et de soucis pour faire place à un temps de calme avec et grâce à Dieu.
Mais ne serait-ce que de penser déjà une seconde et d’avoir, comme vous, l’espérance de pouvoir faire une pause avec Dieu. C’est déjà une prière. Et cela ne reste pas sans effets.
La foi peut nous aider de bien des façons.
Dieu vous bénit ainsi. Nous penserons à vous par le cœur et par la prière.
Merci, un million de merci à vous Marc,
Je ne m’attendais pas à une réponse si rapide je vous l’avoue.
Cela fait naître en moi la pensée que si vous, qui ne me connaissez pas, avez pris la peine de me transmettre des pensées remplies d’amitié, sans doute que Dieu, lui aussi, m’a entendue.
Merci encore et belle soirée à vous.
Oui , j’aime bien ce conseil de bien réfléchir avant de faire une chose, mais c’est souvent après que je regrette certaines décisions!
Heureusement Dieu nous aidera une autre fois à mieux évaluer la situation tranquillement.
Merci Marc pour ton écoute
Grand merci, chère Claudine,
Très juste !
Ça nous encourage tous