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Une réflexion sur le sens des miracles dans les évangiles, sur le Christ, sur la trahison et la méchanceté des humains.
Quand Dieu appelle les faibles et les hésitants (prédication de Pierre, horloger)
De multiples personnages de la Bible se sentant incapables de répondre à la vocation qui leur est adressée, sont accompagnés, formés par Dieu : Moïse, Jérémie, Ésaïe, Gédéon et Marie.
Questions sur Jésus, ses miracles et sa part d’ombre éventuelle, sur les prophètes.
Les récits de miracle me semblent être écrits pour que le lecteur vive lui-même une expérience de salut, voire de résurrection. Ensuite, certains de ces récits s’appuient sur des faits matériellement historiques, d’autres ne le sont qu’au sens spirituel.
« Que le méchant se tourne vers l’Éternel, qui aura compassion de lui. » (Ésaïe 55:7)
Dieu est comme un médecin, et notre méchanceté est un symptôme, appelant compassion et soin de la part de Dieu. Son jugement est comme un bilan de santé utile et bienveillant.
L’onction royale : une opération à ne pas manquer (1 Samuel 9-10 et 15-16)
Quelle dimension de notre être devrait régner sur nous ? Ni la théologie, ni la morale, ni quoi que ce soit d’autre sauf le fait d’être le ou la bien-aimé de Dieu. Ça libère pour faire de la théologie, cela change notre rapport au service de l’autre, notre posture dans la vie.
L’Éternel : « Je vous sauverai et vous serez bénédiction… » (Zacharie 8:13)
« Être bénédiction » c’est plus que faire de temps en temps quelque chose de bien : c’est un état, une qualité d’être, c’est une nature comme l’eau est mouillée et le feu brûlant : c’est être un pôle bienfaisant là où nous sommes.
Jésus dit « Est-ce que tu vois quelque chose ? » (Marc 8:22-26)
En ces temps, il est bon de chercher à voir clair par soi-même, sans se laisser troubler ni aveugler par les opinions ou par la crainte. C’est ce que Jésus tente d’apporter à ses disciples, par cinq gestes puissants il nous accompagne sur le chemin de la clairvoyance.
« Malheur ! Ils déclarent bien le mal, et mal le bien. Ils font de l’obscurité la lumière, et inversement » (Ésaïe 5:20)
Quand on déclare bien le mal, et mal le bien : c’est le sens même de toute pensée, de toute valeur, de toute parole qui est anéanti. Il n’y a plus de contrat social autre que la violence brute du : je le veux, donc j’y ai droit. C’est la promesse d’ensauvagement de tout groupe, de toute famille.
« L’Esprit du Seigneur est sur moi, car il m’a consacré pour… » (Luc 4:18)
Ce texte est écrit pour nous : Dieu nous donne son Esprit qui fait littéralement de nous un christ ou une christ : chargé de prendre notre part dans le salut du monde… rien de moins.
L’Éternel : « J’ôterai de votre chair le cœur de pierre et je vous donnerai un cœur de chair. » (Ézéchiel 36:26)
Nous pouvons donc guetter nos progrès en veillant aussi, avec Dieu, sur notre bon cœur : notre capacité à réfléchir, à ressentir, à aimer et que cela joue sur nos décisions.
Théologie – Ordo Amoris (l’amour ordonné)
Dieu nous appelle à aimer notre prochain. Il nous est impossible de faire du bien à tous les humains. Il nous faut discerner un ordre dans l’amour et aider en priorité certaines personnes, selon notre vocation dynamique.
« Nous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé ! » (Jérémie 32:1-15 ; Matthieu 11:7-19) ou « Espérer contre toute espérance » (Romains 4:18)
L’espérance chrétienne est une espérance contre toute espérance. Elle est une espérance à temps et peut-être surtout à contre-temps, elle est une belle espérance, au milieu des larmes.