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La théologie, nous dit Paul, doit être par l’amour et pour l’amour. Alors elle est un véritable facteur de développement de la personne et de sa foi.
Passons en mode guerriers, nous dit l’apôtre Paul (Éphésiens 6:10-19)
Face à l’état du monde, Jésus nous mobilise. Paul explique comment : en nous armant contre les sources de chaos, afin de ne pas être blessés ou contaminés, puis d’agir par l’Esprit, comme Dieu, pour créer.
« Que le méchant se tourne vers l’Éternel, qui aura compassion de lui. » (Ésaïe 55:7)
Dieu est comme un médecin, et notre méchanceté est un symptôme, appelant compassion et soin de la part de Dieu. Son jugement est comme un bilan de santé utile et bienveillant.
L’onction royale : une opération à ne pas manquer (1 Samuel 9-10 et 15-16)
Quelle dimension de notre être devrait régner sur nous ? Ni la théologie, ni la morale, ni quoi que ce soit d’autre sauf le fait d’être le ou la bien-aimé de Dieu. Ça libère pour faire de la théologie, cela change notre rapport au service de l’autre, notre posture dans la vie.
Jésus : « Moi, je vous donne la paix, mais pas comme le monde la donne » (Jean 14:27)
Le monde bâtit la paix en partant du bas : des droits et devoirs, et c’est nécessaire. Christ apporte la paix de haut en bas : en recevant l’Esprit de Dieu qui fait de nous un apprenti artisan de paix, et c’est indispensable.
Ô mon Dieu, l’âme que tu as mise en moi est pure, c’est Toi qui l’as créée (prière de l’aube à la synagogue)
Cette prière est adaptée à partir des « bénédictions de l’aube » dites par les fidèles juifs lors de l’office du matin à la synagogue. C’est une tranquille, sereine et profonde contemplation, pour redresser la tête, se réjouir d’être, et d’être avec Dieu en ce monde, un encouragement à méditer la Bible pour y puiser une parole qui vienne de Dieu.
Je suis au début de mon parcours spirituel et je me rends compte que Dieu, son amour, sa joie peuvent parfois me terrifier tellement c’est immense.
Cela peut sembler paradoxal de ressentir à la fois l’amour de Dieu et de la crainte. C’est en réalité fréquent. C’est le signe d’une grande sensibilité spirituelle. La réflexion aide, ainsi que la prière.
Comme il est bon, Père, de laisser, le soir, mon corps et mon cœur se détendre en ta présence… (Père Emmanuel)
Se placer devant Dieu le soir est un acte de liberté. Cela nourrit notre cheminement, nous laisse construire par Dieu, lui permettre d’approfondir notre paix, d’éclairer notre lucidité, affiner notre discernement.
L’Éternel : « C’est dans le calme et la confiance que sera votre force. » (Ésaïe 30:15)
Est-ce que la meilleure défense serait l’attaque ? Probablement pas, nous dit ce verset. C’est plutôt dans un cheminement de calme croissant qui vient d’une confiance croissante en celui qui nous pacifie et nous rend plus fort.
« Ne crains pas, Marie, car tu as trouvé grâce devant Dieu. » (Luc 1:30)
En lisant ce verset, vous pouvez remplacer « Marie » par votre propre prénom ou votre surnom. Car ce texte de l’Évangile a été écrit pour vous : Marie est ici votre figure. Vous pouvez alors relire ce verset, le méditer tranquillement, le laisser un moment infuser dans votre conscience, sentir votre cœur s’ouvrir, une paix s’établir.
Comment concilier ces deux traditions et mon vécu (évangélique et protestant) et que je continue à avoir de bonne relation avec le corps de Christ dans son ensemble?
L’essentiel n’est pas d’être de telle ou telle église, d’avoir telle ou telle doctrine, ni de pratique religieuse. Jésus n’a jamais dit un mot là-dessus. L’essentiel est d’être en Christ, de vivre la confiance en Dieu, nous aimant tels que nous sommes, de faire ensuite comme on peut
« Le Christ ressuscité se tint au milieu d’eux et leur dit : Paix à vous ! » (Luc 24:36)
Jésus apporte la paix. C’est quelque chose de concret, pour reprendre souffle, pour redresser la tête, pour ressusciter.