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On a le droit de ne pas être d’accord avec ce que nous lisons dans tel ou tel texte biblique. Mais d’abord, chacun peut s’interroger à l’occasion de ce verset, se faire sa propre interprétation, dans la complexité de notre propre vie.
« Des graines tombèrent sur la belle terre et donnèrent du fruit, l’une 100, d’autres 60 ou 30. » (Matthieu 13:8)Cette fin de la parabole du semeur racontée par Jésus est encourageante : nous avons beau ressentir comme un échec nos tentatives de faire le bien, d’être quelqu’un de bien ou pour l’avenir du monde. Mais un peu du bien qui existe germera et produira des fruits, rattrapant l’ensemble de la moisson.
Je ne veux pas aller en enfer, aider moi. J’ai péché et je vis avec un homme : je veux le quitter pour vivre seule afin que Dieu me pardonne.
Dieu est amour. Sa justice : c’est d’aimer, c’est de garder fidèlement chacun de ses enfants et d’en prendre soin, maintenant et toujours. N’ayez donc rien à craindre de lui, mais vous pouvez vous appuyer sur lui. Il me semble que vous aimez cet homme et que vous formez un beau couple. Dieu regarde au cœur, il ouvre un avenir.
« L’humain regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur. » (1 Samuel 16:7)C’est la promesse que Dieu ne s’arrête pas à l’écorce de notre vie mais voit notre moi profond et il l’aime. Ensuite, Dieu nous aide à voir au-delà de la surface. Par la prière, il nous aide à voir notre vie, notre être et les autres en profondeur et à mieux aimer.
« Plus précieux que l’or fin, plus doux que le miel qui coule du rayon. » (Psaume 19:11)La douceur de Dieu, de son action, de ses conseils, de son regard. Cela contraste avec tout ce qui a chargé notre idée de Dieu, d’un Dieu terrible ou d’un Dieu lointain, que l’on craint ou que l’on préfère oublier. Sa douceur élève notre âme.
« Quel Dieu ! » 2/3 – Dieu qui massacre et envoie en enfer ? (à travers la Bible hébraïque et le Nouveau Testament)Que faire de ces textes de la Bible redoutables, inquiétants, parfois exploités, hélas, dans une « pastorale de la peur » ? Bien d’autres interprétations de ces textes terribles sont possibles. Je vous en propose au moins cinq. C’est notre prière, notre vision du bien et du mal, notre façon d’agir en ce monde qui sont influencées par notre théologie (heureusement)
Dieu nous a donné le libre arbitre, pourquoi envoyer en enfer ceux qui n’auront pas donné leur vie à Christ ?Bien des fausses rumeurs présentent Dieu comme tout puissant, et assez pervers : je t’ai tout donné, à toit de tout me donner. L’Evangile dit l’inverse. Bien sûr que l’humanité est décevante, elle est aussi merveilleuse et Dieu ne perd pas espoir, et nous non plus.
Je constate que je n’arrive pas du tout mais alors pas du tout à aller régulièrement à la messe et à prier. Je n’arrive pas à savoir pourquoi.Un manque d’envie de pratiquer, même de prier ? Serait-ce une œuvre du diable, faudrait-il culpabiliser ? Au contraire, chacun son rythme, sa façon de pratiquer, et notre forme spirituelle a des hauts et des bas, c’est normal. Juste garder le contact avec Dieu.
Deux figures, un amour (Évangile selon Luc 7:36-50 ; Psaume 1er)Il y a souvent un récit ou un texte de la Bible mettant deux personnages en parallèle ou en opposition. Ce n’est pas pour être clivant comme les discours populistes ou sectaires, c’est au contraire pour nous inviter à la nuance, car chacun des deux personnages est une dimension de tout humain.
C’est quoi un bon chrétien ?On n’est pas obligé de se laisser juger par les autres chrétiens. Et c’est utile de discuter seulement avec des personnes qui cherchent un vrai dialogue, avec la possibilité eux-mêmes d’évoluer.
Une histoire de vigne, d’amour, et de joie parfaite (Jean 15:1-17 – Paraboles de Jésus selon Jean 2/2)Dans ce texte, Jésus cherche à transmettre l’essentiel à ses disciples afin de les préparer à prendre le relai après sa disparition. Il présente cet essentiel sous deux formes : une parabole et un enseignement, les deux s’éclairant mutuellement. Il éclaire sur ce que nous pouvons attendre de Dieu, ce que signifie « aimer » dans l’Evangile, et les fruits que nous pouvons attendre.
Je voulais approfondir ma foi chrétienne, j’ai rencontré une Eglise très fermée, intolérante au possibleLe dogmatisme, le moralisme, le jugement, l’intolérance ne devrait pas avoir lieu d’être dans l’église chrétienne, car Jésus n’était pas du tout comme cela. Mais ça convient à certains.