Un enfant handicapé avec sa mère qui se penche vers lui - Photo by Josh Appel on https://unsplash.com/fr/photos/0nkFvdcM-X4
Bible

Il est écrit « par ses meurtrissures nous sommes guéris », pourtant ma terrible souffrance continue.

 

Question posée :

Bonjour Pasteur
J’aimerais vous poser une petite question.
Dieu dit dans sa Parole que par ses meurtrissures nous sommes guéris (Ésaïe 53:5). Ma guérison est donc déjà acquise dans les cieux. Cela fait 6 années que je proclame cette guérison, puisqu’elle m’appartient. Pourtant, rien n’arrive… que dois je faire ? C’est très dur à supporter quand on est tout le temps dans la souffrance.
Merci Pasteur pour votre réponse

Réponse d’un pasteur :

Bonjour

A mon avis, dans cette phrase « par ses meurtrissures nous sommes guéris » (Ésaïe 53), il convient de comprendre de quel mal nous sommes guéri et comment cela marche.

En donnant sa vie, Christ a manifesté l’amour de Dieu pour nous alors que nous sommes encore pécheur (Romains 5:8). Cela manifeste donc l’infini pardon de Dieu, son amour sans condition même quand nous sommes pas performant en foi, en pensées ou en actes.

Connaître cet amour radical de Dieu nous guérit de quoi et comment ?
Cela nous guérit de la peur de Dieu, cela nous guérit de toute idée de marchandage avec lui. Cela nous réconcilie avec lui (2 Corinthiens 5:20). Nous, car Dieu n’a pas besoin de se réconcilier avec nous, il ne nous en a jamais voulu pour quoi que ce soit.

Alors : une relation nouvelle avec Dieu peut s’ouvrir, peu à peu. Cette manifestation de l’amour de Dieu, quand nous la semons comme une graine dans notre pensée et dans notre prière, est comme plantée dans une bonne terre, elle germe, pousse, devient un arbre. La lenteur de cette croissance peut certes nous décevoir, mais c’est comme cela qu’un bel arbre pousse, et qu’il donnera son fruit en son temps.

Je ne sais pas quelles sont vos souffrances, physiques, morales, psychologiques, spirituelles, relationnelles… l’être humain est un tout et une embellie dans notre relation à Dieu a un effet positif sur notre être entier, déjà, et de plus : cela permet à Dieu de mieux nous soigner de ce qui ne se porte pas bien en nous.

En pensée avec vous. Prenez bien soin de vous.

Dieu vous bénit et vous accompagne.

par : pasteur Marc Pernot

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13 Commentaires

  1. Philippe dit :

    Bonsoir,

    Voici la prophétie d’Esaïe sur Jésus :

    Ésaïe 53:1 Qui a cru à ce qui nous était annoncé? Qui a reconnu le bras de l’Éternel?
    2 Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée ; Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n’avait rien pour nous plaire.
    3 Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas.
    4 Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié.

    5 Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.

    De quoi Jésus à t-il était meurtri ?

    Jésus a était méprisé, abandonné des hommes. On détourné son visage de lui.
    On disait de Lui qu’il était fou, or de sens, qu’il avait un démon.

    Il était blessé pour nos péchés, brisé par nos iniquités, il faut donc que la blessure, la meurtrissure soit en proportion du péché.

    A cause du travail de son âme, du travail de son âme. Son âme !

    Dans la prophétie d’Esaïe les meurtrissures en question de Jésus ne sont pas des maladies.

    A cause de tout ce qui s’est passé dans son âme. C’est là qu’il rassasiera, c’est-à-dire qu’il y aura une victoire complète à cause du travail de l’âme.

    Jusque là, tout était dans son âme, il a encaissé tous les coups.

    Une meurtrissure n’est pas une maladie. Donc si Jésus a été meurtri, il ne peut me guérir ce par quoi il a été meurtri.

    Il faut qu’il y ait une liaison entre les deux.

    Si je crois que Jésus a été meurtri à ma place, alors je peux m’attendre à la guérison de mes meurtrissures.

    Pas des coups physiques. Les coups physiques, il ne les a eus qu’à la fin. Alors que tout son temps sur la terre, il a reçu des maux, mais lesquels ?

    Des accusations, des injures, on le traitait de tout, c’est ça qu’il recevait. Pas des coups de fouet, mais non, il les a eus à la fin.

    Le péché est une faute spirituelle, ou morale, ce n’est pas quelque chose de physique.

    Il faut donc normalement que l’homme soit châtié en proportion de la faute qu’il a commise, il faut qu’il y ait une équivalence.

    Il a était blessé pour nos péchés, il faut donc que la blessure soit en proportion du péché.

    C’est sa sainteté qui a été frappée, car il a été injurié.

    Tout ce qu’il faisait de magnifique, de beau, on lui disait : C’est un démon qui est en toi, tu le fais par Belzébul …

    Le mépris Jésus le vivait souvent. Comme quand il guérit les dix lépreux et qu’il n’y en a qu’un qui revient rendre gloire à Dieu demandant où ils sont ?

    C’est frappé moralement ou physiquement ?

    Ou encore : Ils m’ont haï sans cause.

    Ce mal, ce n’était pas des coups physiques, non, c’était des péchés. Et les péchés ne sont pas des choses physiques.

    Concernant les maladies, Jésus est le créateur et il déteste tout ce qui est le fruit des choses du diable.
    Jésus guérissait les malades parce qu’il était rempli d’amour. Il a du mal à voir quelqu’un qui est dans la tourmente, la douleur.

    Si Jésus avait était guidé que par son amour mais sans objectif, il aurait guéri tous les malades du monde. S’il s’était écouté. Seulement il avait un objectif autre de payer à la place. Il ne pouvait pas faire deux choses en même temps. S’occuper des maladies du monde entier et prêcher le royaume des cieux et puis payer à leur place, ce n’est pas possible.

    Est-ce qu’il guérissait tous les malades ? Non.

    Il est marqué dans Jean 12:37 Malgré tant de miracles qu’il avait faits en leur présence, ils ne croyaient pas en lui,

    On ne croyait pas en Lui, on mettait le doute sur Lui, alors que Jésus est la Vérité.

    C’est de tout cela que Jésus a était meurtri, ce n’est pas physique.

    Philippe

  2. Bonjour,

    Votre message me touche, car il est si difficile de vivre avec une maladie chronique.

    Dans ma souffrance physique et morale, je me permets de vous transmettre quelques réflexions qui m’aident non pas à lutter contre la maladie au risque de m’épuiser, mais de vivre avec la maladie, sans pourtant m’identifier à elle.

    Dieu n’est pas dans la toute-puissance, mais dans la faiblesse d’un bébé né dans une mangeoire pour animaux et qui finit crucifié.

    Paul a supplié trois fois que Dieu lui enlève une écharde dans sa chair, or Dieu ne l’en a pas délivré, mais il lui a fait cette promesse : ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans l’infirmité.
    Et c’est dans l’identification à ce Christ crucifié où Dieu est présent dans mon chemin de souffrance, que je réalise cette promesse divine : même si l’homme extérieur dépérit, l’homme intérieur est renouvelé de jour en jour.

     » Par trois fois, Paul n’est pas exaucé. Par trois fois, celui qui fut ravi au troisième ciel, le ciel rejette sa demande. Mais ce refus est le don de Dieu lui-même. Notre pauvreté nous ouvre à un trésor plus grand que tous les trésors humains, car l’Esprit est le Père des pauvres. »
    (2 Cor. 12 : 7-9)

    Une fois que l’on a touché le fond de son néant, il ne nous reste plus que Dieu. L’obscurité peut être telle : on n’a plus la foi, semble-t-il, mais c’est parce qu’on est la foi.

    (…) Ce n’est que lorsque toutes mes défenses sont ruinées que je puis dire : « Le Seigneur est le rempart de ma vie, devant qui tremblerais-je ?  »
    (Fabrice Hadjadj)

    Je me raccroche à ce verset d’Ezéchiel 34 : la brebis malade, je la fortifierai. Il n’est pas mentionné de guérison implicite dans ce verset.
    Qui suis-je, pour me mettre au-dessus de Dieu ?

    Réginald de Béco rejoint ma pensée si réaliste sur le mal qui existe depuis le tohu-bohu originel :

     » Je ne crois pas que le malade peut espérer obtenir de Dieu sa guérison miraculeuse, mais il peut L’implorer en lui demandant les forces nécessaires pour ne pas sombrer dans le découragement ou le désespoir. De même, ses parents ou ses proches peuvent prier Dieu
    d’ apaiser ses angoisses et sa souffrance, ainsi que les leurs. Comme ils peuvent Lui demander de leur donner les inspirations qui leur permettront de le soutenir dans sa maladie.

    (…) Dieu est à nos côtés. Il souffre avec nous, Il pleure avec nous, Il nous accompagne jusque dans nos plus grandes épreuves et sur nos croix. La Providence nous assure, en tous cas, que le Mal n’aura pas le dernier mot, que l’Amour de Dieu vaincra et que rien ni personne ne pourra jamais nous séparer de Lui. »

    (Pour une foi libre, Credo d’un laïc, Réginald de Béco, Ed. Jésuites, 2019, p. 154, 155)

    Ma foi tremblante dit comme Job : je ne comprends rien à rien de ce qui m’arrive, mais toi, mon Dieu, tu le sais, et cela me suffit.

    Bien à vous
    Claire-Lise

    1. Matthieu dit :

      Bonjour,

      Je vous souhaite le meilleur possible et vous souhaite un bon soutien dans ces épreuves.

      Je ne suis pas sûr si ce qui suit est très concret et pragmatique, encore moins complet, exhaustif, ni pertinent, mais à tout hasard…

      Si nous croyons en Dieu selon la Bible, et en particulier selon les Évangiles : il me semble que nous croyons en un Dieu personnel, actif, lumière de l’humanité et source de vie et d’amour. Ensuite il me semble que soit nous croyons ce Dieu créateur de l’Univers, capable de guérison et de résurrection, libre, aimant et puissant (mais pas tout puissant, le passé ne peut pas ne pas être advenu par exemple, même pour Dieu), mais qui semble agir le plus souvent de façon quasi-indiscernable, souvent à travers la faiblesse, toujours à travers la foi et la grâce, mais qui soit doit respecter des règles métaphysiques supposées nécessaires concernant d’éventuelles interventions dans le plan de réalité physique, soit de toute façon intervient d’une manière qui lui appartient ; soit nous croyons en un Dieu qui fait son maximum pour nous, mais n’a pas la possibilité physique de nous aider davantage pour une raison matérielle (cf théologie du process : https://www.andregounelle.fr/vocabulaire-theologique/la-theologie-du-process.php, site également tenu par Marc).

      Dans tous les cas, la science (au sens des savoirs théoriques et/ou empiriques qui fonctionnent d’un point de vue pragmatique, ce qui est un peu plus large que la définition liée aux institutions scientifiques) présente ou future peut nous être secourable ou pourra l’être dans le futur dans des cas semblables suite à des progrès. Et si nous croyons en un Dieu créateur de l’Univers, nous croyons aussi qu’il est à l’origine de la science divine, horizon de la science humaine dont l’humanité s’approche jour après jour, année après année, tant que la recherche avance dans un esprit scientifique authentique et que la mémoire des connaissances se conserve et se transmet correctement. Si nous croyons en un Dieu qui fait le maximum pour nous sans pouvoir modifier matériellement les choses, peut-être cette foi nous aide-t-elle à avancer au mieux dans une direction féconde.

      Donc concrètement, pour ceux qui en auraient le souhait, ou le besoin, peut-être chercher du côté de la science, encore et encore, de manière inlassable, passionnée, obstinée… même si tout le monde dit ou croît que ça ne marche pas… mais en revanche de manière raisonnée, stratégique, organisée…

      Cordialement,

  3. biduline dit :

    j’avais juste envie de faire un petit clin d’œil humoristique sur cette question particulièrement difficile cher  » Jean-Luc Matthieu » si votre nom de famille s’avérait être Marc, vous auriez le quarte dans l’ordre des évangiles ! ;-)))

    1. Jean-Luc Matthieu dit :

      ah oui c’est marrant, si j’avais Marc en prénom secondaire, mes prénoms et nom feraient les 4 évangélistes dans l’ordre inverse, mais non, le destin sans doute, le choix des parents… mais on a déjà un Marc avec nous ici de toute façon 😉
      Si je prends un nom à consonance juive de la Septante pour exprimer une recherche de synthèse entre plusieurs courants, la censure me le coupe et ne laisse que mon prénom…

      1. Marc Pernot dit :

        Désolé si j’ai enlevé votre nom, surtout si c’était un pseudo qui avait du sens.
        C’est vrai que j’enlève souvent le nom de famille, car des personnes donnent parfois leurs vrais prénom et nom dans un commentaire et j’ai peur que cela leur nuisent ensuite, que leur employeurs, leurs voisins les « googlisent » et tombent sur leur commentaire.
        Marc

        1. Jean dit :

          ah oui pas de problème, de toute façon en y réfléchissant ce n’était pas très malin de ma part car cela pourrait être le ou les noms de personnes réelles existantes, passées, ou à venir, donc autant ne garder qu’un prénom simple ou un vrai pseudo. Mais oui effectivement ce ne sont que des pseudos pour se ranger derrière un auteur (supposé) d’un livre apprécié.
          Merci pour le site !

          J’avais une question après le visionnage des 4 conférences sur les mythes mais un peu difficile à formuler, sur la part de mythe et de réalité historique ou métaphysique (le cas échéant) concernant Jésus dans les évangiles. Je vais essayer d’y réfléchir.

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