Quand la souffrance attise l’aridité intérieure (Francine Carillo)
Quand la souffrance
attise l’aridité intérieure,
quand les jours ne sont plus que pauvreté
enroulée sur elle-même,
quand tout a l’air de rien
et que se perd le goût de J’avancée,
de toi je ne sais qu’un presque rien…
Et pourtant,
tu viens prendre nom
au creuset de mon exil
comme la source qui ravive,
la présence qui déplie,
le regard qui fait voir,
le souffle qui met au large
De toi , je ne sais qu’un presque rien…
mais je devine ta trace
à la profondeur de ce qui m’est rendu:
la passion pour les gestes qui font vivre,
le courage des solidarités ,
l’envie des chemins risqués
De toi je ne sais qu’un presque rien…
mais de ce presque rien, je vis !
Francine Carillo
(Traces Vives, p. 27)
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