Quand la souffrance attise l’aridité intérieure (Francine Carillo)
Quand la souffrance
attise l’aridité intérieure,
quand les jours ne sont plus que pauvreté
enroulée sur elle-même,
quand tout a l’air de rien
et que se perd le goût de J’avancée,
de toi je ne sais qu’un presque rien…
Et pourtant,
tu viens prendre nom
au creuset de mon exil
comme la source qui ravive,
la présence qui déplie,
le regard qui fait voir,
le souffle qui met au large
De toi , je ne sais qu’un presque rien…
mais je devine ta trace
à la profondeur de ce qui m’est rendu:
la passion pour les gestes qui font vivre,
le courage des solidarités ,
l’envie des chemins risqués
De toi je ne sais qu’un presque rien…
mais de ce presque rien, je vis !
Francine Carillo
(Traces Vives, p. 27)
N’hésitez pas à proposer une prière qui vous a aidé à prier.
Articles récents de la même catégorie
- Ô Dieu, nous sommes inquiets… (d’après une prière du rabbin Jack Riemer)
- Quelques versets d’encouragement et de consolation à offrir ?
- La maison de mon âme est étroite, si tu dois y entrer, elle se dilate avec toi. (Saint Augustin)
Articles récents avec des étiquettes similaires
- 2/2 – C’est dans la tentation du pouvoir que s’inscrit le mal. (Genèse 3 ; Luc 4 ; Matthieu 5)
- L’Éternel : « J’ôterai de votre chair le cœur de pierre et je vous donnerai un cœur de chair. » (Ézéchiel 36:26)
- L’Éternel : « C’est dans le calme et la confiance que sera votre force. » (Ésaïe 30:15)