Le Christ et le jeune homme riche, 1889, Heinrich Hofmann
Prédication

« Va et vends… » Évangile selon Marc 10:17-30 (pasteur Emmanuel Rolland)

Vidéo :

Enregistrement audio de la prédication / Enregistrement audio du culte

(Voir le texte biblique ci-dessous)

prédication (message biblique donné au cours du culte)
à Vandœuvres le dimanche 10 octobre 2021,
par : pasteur Marc Pernot

Le Christ et le jeune homme riche, 1889, Heinrich Hofmann
Je me fixe pour règle depuis un certain nombre d’années de ne pas choisir les textes bibliques sur lesquels je prêche, mais de prendre sans discuter ceux que le lectionnaire proposent, ce qui d’une part m’évite de me poser des questions et d’autre part me protège du soupçon de vouloir faire passer un message -ou d’avoir un message à faire passer aux paroissiens auxquels je m/adresse -et je tenais d’autant plus à le préciser aujourd’hui, OÙI pour la première fois un dimanche à 10h, Marc Pernot a eu la gentillesse de m’inviter à prêcher au Temple de Vandoeuvres, et où I pas de chance pour moi, ni pour vous, le lectionnaire propose l’un des textes les plus chocs de l’évangile, surtout quand on est riche, surtout quand on est très riche -et c’est le cas particulièrement dans cette commune de la Rive Gauche -où Jésus nous dit que c’est super dur, pour les riches, de rentrer dans le Royaume de Dieu et qu’il y a une solution simple à ce grave problème, c’est de vendre tout… Alors quand on prêche sur un tel texte, à la cathédrale Saint-Pierre OÙ I c’est bien connu, il y a pas mal de pauvres, c’est facile, mais à Vandoeuvres, avec la réputation que vous avez, c’est super dur!

Alors avant d’ouvrir les Ecritures, je prie pour être inspiré. Que l’Evangile de ce jour nous inspire et nous instruise afin que nous trouvions ici de quoi continuer notre apprentissage puisque si nous-sommes ici, n’est-ce pas, c’est en tant que disciples, c’est-à-dire précisément des élèves, des étudiants et que si nous ne sommes pas tout à fait sur les bancs de l’école, nous sommes quand même sur des bancs -d’une église d’accord mais bien des bancs -à écouter non pas le pasteur mais le « didaskale » suprême, nous traduirons ici par « le professeur » « l’enseignant », le maître de Nazareth, le rabbi de Galilée, comme ses élèves, les disciples le nomment souvent. L’église est aussi une école OÙJ si possible, on aimerait recevoir autre chose que des leçons de morale, mais des leçons de vie qui nous permettent de nous orienter, de trouver force et courage dans notre vie de tous les jours.

« Seigneur, ta parole est la vérité. Sanctifie-nous par ta vérité. Amen ».

 

La page choc de l’évangile de ce jour succède immédiatement à une autre page non moins célèbre où des gens amènent leurs enfants à Jésus pour qu’il les bénisse; les disciples, vous vous en souvenez s’interposent un peu comme des gardes du corps pour écarter ces importuns, ce qui provoque chez Jésus un coup de sang: « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le Royaume de Dieu est à ceux qui sont comme eux. Si vous n’êtes pas capables d’accueillir des enfants comme ceux-ci, vous n’avez aucune chance d’entrer un jour dans la Royaume de Dieu. »

Et après avoir béni les enfants, Jésus se lève, mais au moment où de se mettre en route, un type surgit de nul part -on ne sait pas qui c’est, on ne sait pas son nom, on ne sait pas s’il est jeune, s’il est vieux -on ne sait rien de lui si ce n’est qu’il a une question pressante à poser au « bon professeur» Jésus, au « didaskale agathos », question que nos bibles traduisent la plupart du temps ainsi: « Bon maître, que dois-faire pour hériter de la vie éternelle? »

Le mot que l’on traduit par « éternel », est le mot grec aïon qui désigne en effet un temps sans limite et on pourrait tout aussi bien traduire: « Que dois-je faire pour entrer dans l’éternité »; ce qui peut s’entendre au sens futur: Que dois-je faire pour entrer dans l’éternité le jour de ma mort. Comment être sûr d’entrer dans la paix de Dieu, dans l’amour de Dieu, le jour où j’entrerai dans son Royaume. Mais on peut aussi entendre cette question au sens présent: « Comment donner du poids à ma vie » ? « Comment ancrer ma vie dans ce qui est éternel ». « Dans ce qui ne meurt pas », « Comment donner à ma vie déjà, ici et maintenant, son poids d’éternité » ?

Quelle que soit la manière dont on l’entend, il y a donc, derrière cette question quelque chose d’important. Quelque chose qui touche à notre place dans ce monde, au sens de notre existence. Parce que cette question sous-entend que si nous sommes là c’est bien pour quelque chose. Nous avons quelque chose à « faire » et s’il y a une éternité, c’est ici et maintenant que je la fais, que je la fabrique, que je la construis par mon agir, par mon faire. S’il n’y a pas de condition pour vivre -la vie nous est donnée comme ça, sans que nous n’y puissions rien y faire sinon l’accueillir -il Yen a une condition posée pour lui donner son poids d’autorité. On peut vivre et puis c’est tout. Mais on peut vivre en donnant à nos vies un poids d’éternité. Et la question est une question de méthode: comment on fait? Comment on donne à nos vies que nous n’avons pas choisi leur poids d’éternité?

A cette question que tout le monde se pose, Jésus a une réponse assez classique, la réponse que n’importe quel professeur de son temps aurait donné à sa place. Par deux fois dans les évangiles, la question lui est posée et par deux fois, il répondra exactement la même chose. « C’est écrit. Tu le sais. C’est toute la loi et les prophètes, et si ces quelques pages sont encore trop longues à lire pour toi, l’essentiel tient en une poignée de mots. « Tu aimeras! », dira-t-il au légiste dans l’Evangile de Luc: « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force, et ton prochain comme toi-même. Fais cela. Fais cela et tu vivras ». Fais cela et tu donneras à ta vie son poids d’éternité.

Ici, dans l’évangile de Marc, Jésus propose une variante mais au fond, c’est exactement la même réponse : « La vie éternelle? Tu connais les commandements: Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. » Et voilà. C’est tout. Fais cela et tu auras ton pass-sanitaire spirituel.

C’est une excellente nouvelle, vous ne trouvez pas? C’est… fastoche, ou assez! C’est la loi dans ce qu’elle a de plus basique, accessible. « Ne tue pas ». Bon. En même s’il nous arrive à tous d’être traversés par des désirs de meurtre, seule une petite minorité succombe. Donc, ne pas vivre avec le sang d’autrui sur la conscience, c’est à la portée du plus grand nombre. On coche tous la case ici, j’en suis sûr, sinon nous serions juste de l’autre côté du champ, derrière le mur, les grillages et les barbelés, à deux pas d’ici.

Ne commets pas d’adultère. Là encore, du temps de Jésus au moins, cela faisait partie des règles de base de la vie du conjugale et familiale. Il ne valait mieux pas se tromper de lit. L’adultère, à l’égal du crime, était puni de mort et rares étaient ceux qui s’y risquaient. Aujourd’hui, on n’y laisse peut-être plus sa peau, mais au moins sa réputation et non seulement sa réputation mais on sait

partie des règles de base de la vie du conjugale et familiale. Il ne valait mieux pas se tromper de lit. L’adultère, à l’égal du crime, était puni de mort et rares étaient ceux qui s’y risquaient. Aujourd’hui, on n’y laisse peut-être plus sa peau, mais au moins sa réputation et non seulement sa réputation mais on sait qu’un adultère peut briser pas mal de choses et donc, si on s’y aventure à ses risques et périls, chacun sait que ça coûte très cher au final et qu’on peut y perdre beaucoup. En tout cas, on y gagne rarement et je continue à imaginer que les gens prudents comme vous et moi font attention à ne pas se tromper de lit la nuit.

Ne commets pas de vol,.. Ça, il faut reconnaitre que c’est un peu plus compliqué, on est d’accord. Il y a tellement de tentations. De la pomme dans le verger à l’inspecteur du fisc. Mais c’est tellement moins « grave »… Moins grave que le meurtre, par exemple, moins grave que l’adultère. Mais est-ce si vrai, que c’est moins grave? S’il est incontestable qu’il est moins grave de s’en prendre au bien d’autrui plutôt qu’à sa vie, moins grave de tromper le fisc, que de tromper sa femme ou son mari, il y a quand même trahison, n’est-ce pas. Trahison d’un pacte social.

Alors c’est peut-être moins grave que le meurtre, moins grave que l’adultère mais quand même, au bout du compte, la loi biblique, le situe sur le même plan. Faut pas. (lest un faux pas. Si tu assassines, tu brises une vie. Si tu commets l’adultère, tu brises un couple, voire deux. Si tu voles, tu brises un pacte social. Alors, ça se voit moins. Ça a peut-être moins d’impact, mais briser, dans la Bible c’est interdit. En tout cas, si on vise l’éternité, ce sont de mauvais points.

Nous pourrions continuer à parler longuement sur ces commandements, entrer dans ce que chacun d’entre eux implique et si nous étions dans l’un de ces cultes dialogues que vous pratiquez ici chaque mois, nous réfléchirions ensemble à ce que peut signifier dans nos propres vies, dans nos propres communautés ecclésiales, familiales, professionnelles, sociales les trois commandements qui suivent : « tu ne porteras pas de faux témoignage -tu ne diras pas de mal de ton prochain. Tu ne feras pas de tort à ton prochain. Honore ton père et ta mère. Prends soin de tes parents aux jours de leur vieillesse comme ils se sont occupés de toi aux jours de ta jeunesse. Eux qui ont veillé sur toi au moment où tu étais vulnérable, veille sur eux dans leur âge vénérable »… Oui, je crois que nous aurions beaucoup à méditer là-dessus, à faire nos examens de conscience, et je pense qu’à la fin, on se dirait tous que finalement, oui, la loi, c’est facile mais il y a encore du boulot, si on vise l’éternité. Pas tuer ok. Pas d’adultère ok. Pas de vol… Moins sûr. Pas de médisance… Aïe Aïe Aïe! Ne faire aucun tort à autrui : dur dur ! Honorer mes parents à la mesure de l’amour et de l’attention qu’ils m’ont manifesté quand j’étais à la mamelle : impossible !

Donc, il est vrai que respecter la lettre et l’esprit de la loi, c’est un bel exercice spirituel et au final, un sacré combat. Mais un combat pas contre l’autre, contre soi-même. Et puis au moins une feuille de route claire, et dans l’hypothèse où l’on ne croirait pas une seconde en une vie après la mort, quelle importance puisque vivre dans l’esprit et la lettre de la loi protège. Protège les autres de moi-même. Et du coup, me protège moi-même des autres. Et c’est magnifique de voir que ma propre éternité se joue tout entière dans ma relation avec mon proche, ma prochaine, mon époux, mon épouse, mes enfants, mes collègues, les inconnus que je rencontre, mes vieux parents… c’est là que tout se joue, c’est là, avec eux, par eux, grâce à eux que s’ouvrent les portes de l’éternité, que je sois pauvre, que je sois riche, malade ou en bonne santé, jeune ou vieux, mon passeport pour l’éternité passe par l’aujourd’hui de mon prochain.

Mais l’homme ne s’en laisse pas compter. Il l’a déjà entendu, le sermon. Il l’entend, comme chacun d’entre nous, « depuis sa jeunesse » mais lui, il a fait plus fort que nous, il l’a fait: « Tout ce que tu dis je l’ai fait », répond-il à Jésus. Et je l’ai fait, depuis ma jeunesse! »

Et quand Jésus l’entend répliquer, et répliquer si vivement à son petit sermon un peu rabâché, Jésus pose sur lui un regard amical, complice sans doute. Parce que Jésus -en excellent professeur qu’il est -comprend qu’en fait, derrière la question de cet homme intègre et respectable, il y en a une tout autre, plus profonde, et cette question, je suis sûr que nous la connaissons nous aussi pour nous la poser tous les jours ou presque: Est-ce que tout ça, ça suffit vraiment? En ai-je fait assez ?

C’est typiquement, on dirait « un problème de riche », si cette expression n’avait pas une connotation péjorative. Un « problème de riche » parce que seuls les riches peuvent se payer le luxe de se poser la question de savoir s’ils en ont fait assez. Ne pas tuer, ne pas être adultère, ne pas voler, ok ou à peu près. Mais « ne pas faire de tort à ton prochain par exemple », est-ce que ce commandement négatif suffit quand on peut, non pas seulement ne pas faire de mal à autrui mais lui faire du bien. Ce qui n’est pas, soit dit en passant, dans les 10 commandements. On ne demande pas de faire du bien, mais de ne pas faire de mal, ce qui situe le seuil d’exigence nettement plus bas. Mais si on trouve que ça ne suffit pas, de ne faire de mal à personne, qu’en plus, on voudrait faire du bien, on fait comment. On met la barre où ? C’est quoi la règle ? C’est à cette question que Jésus répond: « Va et Vends. Vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et suis-moi ».

Et l’homme bien sûr, s’assombrit à ces mots. Il s’en va tout triste, pas seulement parce qu’il avait de grands biens -comme nous le signale l’évangéliste, ce qui est anecdotique puisque, comme Jésus, nous pouvions bien nous en douter -mais parce que je crois sincèrement qu’à la vérité, la réponse de Jésus ne le surprend même pas; elle le confirme au contraire dans ce qu’il pensait et savait déjà et qui taraudait sa conscience: c’est qu’au fond, tout au fond de lui, cet homme savait, comme nous, aussi bien que nous, qu’il n’en ferait jamais assez. Que nous n’en faisons jamais assez. On aimerait, mais ce n’est pas possible et on pourrait invoquer mille raisons plus valables et plus légitimes les unes que les autres: ma femme, mon mari, mes enfants, mes vieux parents, les salariés qui dépendent de moi etc. etc. Il n’empêche, au fond, tout au fond de nous, revient cette question: en ai-je fait assez?

« Va, vends tout ce que tu as, donne-leur aux pauvres, tu te feras un trésor dans le ciel, puis viens, suis-moi.

Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. Alors Jésus regarda autour de lui et dit à ses disciples: « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu! » Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Jésus reprenant la parole leur dit: « Mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu! Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. »

De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé? » Jésus les regarde et dit: « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu; car tout est possible à Dieu. »

Nous aussi nous sommes choqués, comme les disciples. Mais nous aurions tort d’en rester là. D’abord parce que Jésus ne dit rien que nous ne sachions déjà.

Il a toujours dit en effet, que le Royaume de Dieu était réservé aux petits, pas aux grands. C’est comme ca, et c’est génial. On devrait s’en réjouir pour eux plutôt que de se lamenter sur le fait qu’appartenant aux puissants de ce monde, vous comme moi, eh bien pour une fois, ce n’est pas nous les premiers. C’est eux, Dieu merci! Dieu soit loué ! Dieu est tellement grand dans sa manière d’élever les petits. Oui, louange et gloire à Dieu de la part de nous tous pour son option préférentielle pour les petits. Réjouissons-nous pour eux et soyons remplis d’allégresse de le voir basculer, bousculer, renverser les petites hiérarchies et les vanités de ce monde.

Ensuite, parce que nous, on peut quand même viser l’éternité. Les portes de l’éternité ne nous sont pas fermées, au contraire: elles nous sont grandes ouvertes. Il suffit juste d’avoir une vie à peu près réglée sur les grands principes de base et on y arrive sans trop de problème pourvu qu’on soit d’accord de faire un peu d’exercice contre soi-même en nous contenant, en nous limitant, en nous empêchant. « Qu’est-ce qu’un Homme? Quelqu’un qui s’empêche» fait dire Camus à son père. Admirable définition, si profondément biblique de la dignité humaine!

On sait enfin, mais là, disons-le tout de suite, c’est nettement plus dur, c’est quasiment hors de notre portée, on sait qu’on peut faire plus que s’empêcher, on peut aller vers le moins. Vers la dépossession. Vers le dépouillement. On peut vendre tout et donc non plus seulement donner aux petits, mais se faire petit, devenir tout petit, devenir l’un d’entre eux par choix délibéré.

Alors, c’est plus que l’éternité, les portes du Royaume elles-mêmes qui s’ouvrent puisque nous sommes là, exactement dans les pas du Christ, dans la logique éternelle du Christ: L’augmentation par la réduction. La croissance par la décroissance. L’élévation par l’abaissement. Dieu parmi les hommes.

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pasteur Marc Pernot

Textes de la Bible

Marc 10:17-30

Comme il se mettait en route, quelqu’un vint en courant et se jeta à genoux devant lui ; il lui demandait : « Bon Maître, que dois-je faire pour recevoir la vie éternelle en partage ? »

18Jésus lui dit : « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Nul n’est bon que Dieu seul. 19Tu connais les commandements : Tu ne commettras pas de meurtre, tu ne commettras pas d’adultère, tu ne voleras pas, tu ne porteras pas de faux témoignage, tu ne feras de tort à personne, honore ton père et ta mère. »

20L’homme lui dit : « Maître, tout cela, je l’ai observé dès ma jeunesse. »

21Jésus le regarda et se prit à l’aimer ; il lui dit : « Une seule chose te manque ; va, ce que tu as, vends-le, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor dans le ciel ; puis viens, suis-moi. »

22Mais à cette parole, il s’assombrit et il s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.

23Regardant autour de lui, Jésus dit à ses disciples : « Qu’il est difficile à ceux qui ont les richesses d’entrer dans le Royaume de Dieu ! »

24Les disciples étaient déconcertés par ses paroles. Mais Jésus leur répète : « Mes enfants, qu’il est difficile d’entrer dans le Royaume de Dieu ! 25Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume de Dieu. »

26Ils étaient de plus en plus impressionnés ; ils se disaient entre eux : « Alors qui peut être sauvé ? »

27Fixant sur eux son regard, Jésus dit : « Aux hommes, c’est impossible, mais pas à Dieu, car tout est possible à Dieu. »

28Pierre se mit à lui dire : « Eh bien ! nous, nous avons tout laissé pour te suivre. »

29Jésus lui dit : « En vérité, je vous le déclare, personne n’aura laissé maison, frères, sœurs, mère, père, enfants ou champs à cause de moi et à cause de l’Evangile, 30sans recevoir au centuple maintenant, en ce temps-ci, maisons, frères, sœurs, mères, enfants et champs, avec des persécutions, et dans le monde à venir la vie éternelle. 31Beaucoup de premiers seront derniers et les derniers seront premiers. »

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