L’alliance de Dieu (Noé, Genèse 8-9) par le professeur Christophe Chalamet
Texte, vidéo et poscasts de la prédication. Ceci est un témoignage personnel. N’hésitez pas à donnez votre propre avis ci-dessous.
Vidéo :
(Voir le texte biblique ci-dessous)
Notes de la prédication (message biblique donné au cours du culte)
à Genève, le dimanche 26 novembre 2023,
par : le professeur Christophe Chalamet
Texte important : premier récit d’alliance, un thème récurrent dans les écrits de l’AT. « berith » – diatheke – testamentum/foedus/pactum. Théologie réformée s’est « emparée » de ce thème dès ses débuts, dans les années 1520 à Zurich (Zwingli Bullinger, 1er traité théologie en 1537).
Alliance avec Noé : après avoir fait « tabula rasa », tout est à reconstruire, sur de nouvelles bases.
Dans un monde qui est à feu et à sang dans certaines régions, la même question se pose, de « l’après » la violence.
Ce récit peut nous donner l’impression d’une vision utopique, trop belle pour être vraie, mais toute l’histoire d’Israël est traversée par les invasions, ce petit territoire ne faisant jamais le poids face aux grands empires environnants : Egypte, Assyrie, Babylonie, Perse.
Et c’est bien sûr désolant de voir cette région du monde, de bout de territoire, vivre une violence aussi démesurée depuis le 7 octobre dernier.
J’aimerais relever quelques aspects du récit de la Genèse qui peuvent nourrir notre méditation. Je tiens en effet à souligner quatre dimensions ou aspects, à savoir la dimension d’initiative divine (initiative unilatérale), la dimension d’universalité, la dimension de « signe » et l’importance de la « mémoire », et enfin la dimension politique.
1) Dieu fait alliance unilatéralement
En premier lieu, remarquons l’initiative divine. S’il y a alliance, c’est parce que Dieu a pensée « l’après » de la destruction. Dieu a un projet pour son monde, pour sa créature humaine et pour sa création tout entière.
Ce projet n’est pas un projet de mort, mais de vie ; pas un projet de violence mais de paix. Vous connaissez la petite « formule » de l’alliance que l’on retrouve au fil des écrits bibliques : « Je serai votre Dieu, vous serez mon peuple ». Nous ne trouvons pas encore cette formule en Genèse 8-9, mais l’idée est bien présente d’une « relation » de réciprocité.
« Je vais établir mon alliance avec vous, avec votre descendance après vous 10 et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous : oiseaux, bestiaux, toutes les bêtes sauvages qui sont avec vous, bref tout ce qui est sorti de l’arche avec vous, même les bêtes sauvages. 11 J’établirai mon alliance avec vous : aucune chair ne sera plus exterminée par les eaux du Déluge, il n’y aura plus de Déluge pour ravager la terre. »
C’est surtout l’unilatéralité qui est exprimée ici. Dieu prend un engagement, dans ce récit. Et, étonnamment, il n’attend rien en retour de la part de sa création. Dieu promet, Dieu s’engage, sans exprimer une attente, l’attente d’une réciprocité, au point où certains vont jusqu’à mettre en doute le fait qu’il s’agit d’un récit d’alliance. Mais le texte biblique est clair, Dieu est bel et bien en train d’établir son alliance, dans ce récit.
2) Une alliance universelle
Ce projet ne concerne pas simplement l’être humain, et moins encore le peuple d’Israël ! Nous sommes ici dans une perspective proprement universelle, universaliste, où non seulement l’humain en tant que tel est le partenaire que Dieu sollicite, mais « toute chair vivante », tout être vivant, est revendiqué par Dieu dans ce projet d’alliance ! Il est tout à fait remarquable de constater que ce premier récit d’alliance dans l’AT est un récit universaliste. La question se pose alors du rapport entre ce récit à la portée universelle vis-à-vis des autres récits d’alliance, avec Abraham toujours dans le livre de la Genèse, avec Moïse et le peuple dans le livre de l’Exode et du Deutéronome, avec David en-dehors du Pentateuque, sans parler de l’annonce d’une « nouvelle alliance », expression que l’on trouve à un seul endroit dans l’AT, dans le livre du prophète Jérémie au chapitre 31.
3) Dieu pose un « signe » pour confirmer l’alliance.
Elle est effective, un signe vient confirmer et en quelque sorte ratifier l’alliance.Ce signe, c’est bien sûr l’arc dans le ciel, l’arc-en-ciel. Beaucoup d’entre nous avons des souvenirs plus ou moins lointains de catéchisme ; pour ma part, avec Denyse Widmer, l’épouse du prof. Gabriel Widmer, j’avais dessiné cet arc-en-ciel dans mon cahier, que j’ai encore chez moi (« La Bible = le livre »). Au-delà de la belle et sympathique image de l’arc-en-ciel, les spécialistes de l’AT suggèrent que cet « arc » dans le ciel n’est pas simplement un phénomène météorologique, ou plutôt que le phénomène météorologique nous donne à voir la décision de Dieu de ne plus jamais recourir à son « arc », l’arc de guerre : Dieu « pend » son arc dans le ciel car Dieu décide de ne plus jamais user de la violence vis-à-vis de sa création. L’arc-en-ciel manifeste cette décision. La jolie image du catéchisme prend alors un sens quelque peu différent, dans un monde où l’être humain, depuis des millénaires, se sert de l’arc, et de toutes sortes d’armes plus ou moins sophistiquées, pour détruire, pour anéantir, pour dominer autrui. Ce texte de Genèse 8 vient dénoncer cette folie guerrière, ce texte nous dit que Dieu ne cautionne pas ces efforts de guerre et toute cette violence aveugle, qui foule au pied la dignité intrinsèque de tout être humain créé à l’image de Dieu et la dignité inhérente à tout ce que Dieu a créé.
Ce « signe », notons-le, vient servir de « rappel » de la décision de Dieu : un rappel qui doit permettre non pas tant à l’être humain de se remémorer cette décision, mais à Dieu même de s’en souvenir !
Dieu dit : «Voici le signe de l’alliance que je mets entre moi, vous et tout être vivant avec vous, pour toutes les générations futures. 13 « J’ai mis mon arc dans la nuée pour qu’il devienne un signe d’alliance entre moi et la terre. 14 Quand je ferai apparaître des nuages sur la terre et qu’on verra l’arc dans la nuée, 15 je me souviendrai de mon alliance entre moi, vous et tout être vivant quel qu’il soit ; les eaux ne deviendront plus jamais un Déluge qui détruirait toute chair. 16 L’arc sera dans la nuée et je le regarderai pour me souvenir de l’alliance perpétuelle entre Dieu et tout être vivant, toute chair qui est sur la terre.»
Etonnante, cette insistance sur la nécessité pour Dieu de se « souvenir » de son alliance. Dieu a-t-il la mémoire qui flanche ? Est-il susceptible d’oubli ? Dans la perspective du récit de Gn 8-9, oui, il faut un « signe » afin que Dieu se souvienne. La fumée de l’holocause, du sacrifice des bêtes dont l’odeur monte vers Dieu, joue un rôle identique : quand l’odeur des bêtes arrive aux narines divines, Dieu se souvient ! Etonnante, cette manière si anthropomorphique de parler de Dieu !
Dans les textes du Deutéronome, ce sera la mémoire humaine qui sera au centre. Juste après le « shema Israël », en Dt 6, nous lisons ceci : « Les paroles des commandements que je te donne aujourd’hui seront présentes à ton coeur ; 7 tu les répéteras à tes fils ; tu les leur diras quand tu resteras chez toi et quand tu marcheras sur la route, quand tu seras couché et quand tu seras debout ; 8 tu en feras un signe attaché à ta main, une marque placée entre tes yeux ; 9 tu les inscriras sur les montants de porte de ta maison et à l’entrée de ta ville. 10 Quand le SEIGNEUR ton Dieu t’aura fait entrer dans le pays qu’il a juré à tes pères Abraham, Isaac et Jacob, de te donner — pays de villes grandes et bonnes que tu n’as pas bâties, 11 de maisons remplies de toute sorte de bonnes choses que tu n’y as pas mises, de citernes toutes prêtes que tu n’as pas creusées, de vignes et d’oliviers que tu n’as pas planté — alors, quand tu auras mangé à satiété, 12 garde-toi bien d’oublier le SEIGNEUR qui t’a fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude. »
Mais en Genèse 8-9, ça n’est pas la mémoire du peuple qui risque d’être prise en défaut, qui risque de s’affaisser, c’est la mémoire de Dieu qui est en jeu et qu’il faut à tout prix maintenir !
4) Dernier point, la dimension politique.
La berith hébraïque est devenue diatheke en grec, puis testamentum/foedus/pactum en latin. Notre « Nouveau Testament » signifie, vous le savez, « nouvelle alliance », comme l’expression « Ancien Testament » signifie « ancienne alliance » : nous l’oublions souvent, mais notre Bible est tout entière axée sur le thème de l’alliance, même si le mot « alliance » apparaît assez peu dans la collection de livres que nous appelons « Nouveau Testament » ! Qui dit alliance dit « Bund », dit « foedus » et donc « fédération », dimension « fédérale ». Nous avons un « conseil fédéral », cette instance politique importante dans notre pays dérive de la notion d’alliance, foedus. Notre « confédération » est une alliance de peuplades, de cantons, face à des empires avoisinants qui menaçaient leur liberté et leur souveraineté. On fait donc alliance, parmi les humains, pour défendre notre liberté. Ensemble, nous sommes plus forts. Ensemble, nous construisons des projets politiques, des projets de société, de « vivre-ensemble ».
Le récit de Gn 8-9 n’est évidemment pas un récit qui relate des faits historiques, c’est proprement une « histoire ». Cette histoire, toutefois, a nourri et façonné notre histoire, l’histoire de notre culture, de notre civilisation, de nos institutions politiques aussi.
Un récit sans fondement historique peut avoir un fort impact historique, de manière très concrète !
Au siècle dernier, le thème de l’alliance a été invoqué par plusieurs grands pionniers de la réconciliation. Nelson Mandela, par exemple, dans son discours inaugural en tant que président de l’Afrique du Sud, le 10 mai 1994, s’est exprimé ainsi : « Nous entrons dans une alliance (covenant) qui vise à construire une société où tous les citoyens de notre pays, tant noirs que blancs, pourront marcher sans crainte, sûrs de leur droit inaliénable à la dignité humaine – une nation arc-en-ciel (a rainbow nation), en paix avec elle-même et avec le monde »[1]. L’allusion au récit de Noé est évidente : malgré toutes les injustices endurées par son peuple et par lui-même, Mandela appelle de ses vœux a rainbow nation. Ces mots d’un prophète contemporain de la paix, et de l’alliance de paix que nous sommes appelés à vivre, témoignent de la manière dont de très anciens récits bibliques continuent de nourrir non seulement la réflexion, mais l’imaginaire et l’engagement de tant d’êtres humains en vue d’un monde plus juste, plus humain. C’est de ce type d’alliance, décrite par Nelson Mandela lors de son investiture, dont le Proche-Orient, comme bien d’autres régions du monde comme la Russie et l’Ukraine, a un besoin urgent et même vital aujourd’hui.
Nous avons l’immense chance de vivre dans un pays qui connaît la paix, et depuis très longtemps. Nous avons ces dernières décennies parfois imaginé, bien naïvement, que la guerre était « derrière nous » pour de bon. Grave erreur ! Mais notre pays, et même notre ville, Genève, sont des symboles de paix, de par le monde : peut-être avez-vous les images, à la une de nos journaux et des medias du monde entier, de ces véhicules qui ont servi, avant-hier, à acheminer certains des otages du Hamas vers l’Egypte puis vers Israël : ces véhicules portaient une inscription : « Comité international de la Croix-Rouge – Genève ». Nous pouvons être fiers de ces genevois qui ont crée une sorte de fédération, un comité, pour venir en assistance aux blessés de guerre, aux prisonniers, quels qu’ils soient, quelque soit leur race, leur couleur de peau, leur religion, leur culture. L’alliance de paix dont Dieu a l’initiative juste après le récit du déluge, nous sommes appelés à en témoigner ,même très modestement, dans nos familles, dans nos vies, c’est-à-dire à refléter quelque chose de cet arc-dans-le ciel là où nous nous trouvons. Voilà comment nous autres êtres humains pouvons devenir partenaires, partenaires faillibles assurément, mais partenaires tout de même, de ce projet d’alliance. Ce faisant, sans prétendre porter sur nos épaules la responsabilité du monde et de ses catastrophes présentes, nous pouvons nous adosser à l’engagement de Dieu même en vue de la paix et de la vie pour toute créature vivante, pour toute chair.
Nous le savons en effet : nous ne sommes pas simplement ce que nous avons fait de nous-mêmes, nous sommes qui nous sommes en raison de l’amour que nous avons rencontré et qui nous a permis de devenir qui nous sommes aujourd’hui. La philosophie Hanna Arendt disait ceci : « Les êtres humains, bien qu’ils doivent mourir, ne naissent pas pour mourir, mais pour commencer »[2] , on pourrait dire : pour re-commencer à entrer dans cette perspective d’alliance avec leur Créateur.
Amen !
Notes :
[1] « We enter into a covenant that we shall build a society in which all South Africans, both black and white, will be able to walk, without any fear in their hearts, assured of their inalienable right to human dignity – a rainbow nation at peace with itself and the world. » Cité in John W. de Gruchy, Reconciliation. Restoring Justice, Londres, SCM Press, 2002, p. 183.
[2] “(…) men, though they must die, are not born in order to die but in order to begin” (Hannah Arendt, The Human Condition, 2nd ed., Chicago, University of Chicago Press, 1958, p. 246.
professeur Christophe Chalamet
Textes de la Bible
Genèse 8,1 – 9,17
1Dieu se souvint de Noé, de toutes les bêtes et de tous les bestiaux qui étaient avec lui dans l’arche ; il fit alors passer un souffle sur la terre et les eaux se calmèrent. 2Les réservoirs de l’Abîme se fermèrent ainsi que les ouvertures du ciel. La pluie fut retenue au ciel 3et les eaux se retirèrent de la terre par un flux et un reflux. Au bout de cent cinquante jours les eaux diminuèrent 4et, au septième mois, le dix-septième jour du mois, l’arche reposa sur le mont Ararat. 5Les eaux continuèrent à diminuer jusqu’au dixième mois ; le dixième mois, au premier jour, les cimes des montagnes apparurent. 6Or au bout de quarante jours, Noé ouvrit la fenêtre de l’arche qu’il avait faite. 7Il lâcha le corbeau qui s’envola, allant et revenant, jusqu’à ce que les eaux découvrent la terre ferme. 8Puis il lâcha la colombe pour voir si les eaux avaient baissé sur la surface du sol. 9Mais la colombe ne trouva pas où poser la patte ; elle revint à lui vers l’arche car les eaux couvraient toute la surface de la terre. Il tendit la main et la prit pour la faire rentrer dans l’arche.
10Il attendit encore sept autres jours et lâcha à nouveau la colombe hors de l’arche. 11Sur le soir elle revint à lui, et voilà qu’elle avait au bec un frais rameau d’olivier ! Noé sut ainsi que les eaux avaient baissé sur la terre. 12Il attendit encore sept autres jours et lâcha la colombe qui ne revint plus vers lui. 13Or, en l’an six cent un, au premier jour du premier mois, les eaux découvrirent la terre ferme. Noé retira le toit de l’arche et vit alors que la surface du sol était ferme. 14Au deuxième mois, le vingt-septième jour du mois, la terre était sèche.15Dieu dit à Noé : 16« Sors de l’arche, toi, ta femme, tes fils et les femmes de tes fils avec toi. 17Toutes les bêtes qui sont avec toi, de tout ce qui est chair en fait d’oiseaux, bestiaux, toutes les petites bêtes qui remuent sur la terre, fais-les sortir avec toi et qu’ils grouillent sur la terre, qu’ils soient féconds et prolifiques sur la terre. » 18Noé sortit, et avec lui ses fils, sa femme et les femmes de ses fils ; 19toutes les bêtes, toutes les petites bêtes, tous les oiseaux et tout ce qui remue sur la terre sortirent de l’arche par familles.
20Noé éleva un autel pour le SEIGNEUR. Il prit de tout bétail pur, de tout oiseau pur et il offrit des holocaustes sur l’autel. 21Le SEIGNEUR respira le parfum apaisant et se dit en lui-même : « Je ne maudirai plus jamais le sol à cause de l’homme. Certes, le cœur de l’homme est porté au mal dès sa jeunesse, mais plus jamais je ne frapperai tous les vivants comme je l’ai fait. 22Tant que la terre durera, semailles et moissons, froid et chaleur, été et hiver, jour et nuit jamais ne cesseront. »
1Dieu bénit Noé et ses fils, il leur dit : « Soyez féconds et prolifiques, remplissez la terre. 2Vous serez craints et redoutés de toutes les bêtes de la terre et de tous les oiseaux du ciel. Tout ce qui remue sur le sol et tous les poissons de la mer sont livrés entre vos mains. 3« Tout ce qui remue et qui vit vous servira de nourriture comme déjà l’herbe mûrissante, je vous donne tout. 4Toutefois vous ne mangerez pas la chair avec sa vie, c’est-à-dire son sang. 5Et de même, de votre sang, qui est votre propre vie, je demanderai compte à toute bête et j’en demanderai compte à l’homme : à chacun je demanderai compte de la vie de son frère. 6« Qui verse le sang de l’homme, par l’homme verra son sang versé ; car à l’image de Dieu, Dieu a fait l’homme. 7« Quant à vous, soyez féconds et prolifiques, pullulez sur la terre, et multipliez-vous sur elle. »
8Dieu dit à Noé accompagné de ses fils : 9« Je vais établir mon alliance avec vous, avec votre descendance après vous. 10et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous : oiseaux, bestiaux, toutes les bêtes sauvages qui sont avec vous, bref tout ce qui est sorti de l’arche avec vous, même les bêtes sauvages. 11J’établirai mon alliance avec vous : aucune chair ne sera plus exterminée par les eaux du Déluge, il n’y aura plus de Déluge pour ravager la terre. » 12Dieu dit : « Voici le signe de l’alliance que je mets entre moi, vous et tout être vivant avec vous, pour toutes les générations futures. 13« J’ai mis mon arc dans la nuée pour qu’il devienne un signe d’alliance entre moi et la terre.
14Quand je ferai apparaître des nuages sur la terre et qu’on verra l’arc dans la nuée, 15je me souviendrai de mon alliance entre moi, vous et tout être vivant quel qu’il soit ; les eaux ne deviendront plus jamais un Déluge qui détruirait toute chair. 16L’arc sera dans la nuée et je le regarderai pour me souvenir de l’alliance perpétuelle entre Dieu et tout être vivant, toute chair qui est sur la terre. »17Dieu dit à Noé : « C’est le signe de l’alliance que j’ai établie entre moi et toute chair qui est sur la terre. »
Matthieu 24,36-42
36« Mais ce jour et cette heure, nul ne les connaît, ni les anges des cieux, ni le Fils, personne sinon le Père, et lui seul. 37Tels furent les jours de Noé, tel sera l’avènement du Fils de l’homme ; 38car de même qu’en ces jours d’avant le déluge, on mangeait et on buvait, l’on se mariait ou l’on donnait en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche, 39et on ne se doutait de rien jusqu’à ce que vînt le déluge, qui les emporta tous. Tel sera aussi l’avènement du Fils de l’homme. 40Alors deux hommes seront aux champs : l’un est pris, l’autre laissé ; 41deux femmes en train de moudre à la meule : l’une est prise, l’autre laissée. 42Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur va venir
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Arc en Ciel
C’est superbe. Merci pour belle interprétation de l’Alliance à se souvenir tous les jours
merci pour cette magnifique explication