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Sommes nous dans le péché en vivant en concubinage ?
Question posée :
Bonjour Pasteur
Je voudrais vous poser une petite question. Sommes nous dans le péché en vivant depuis une dizaine d’années en concubinage. Mon compagnon ne veux pas se marier et se trouve très bien ainsi. Est ce que cette situation peut « bloquer » l’exaucement dans les prières que j’adresse à Dieu ? Dieu serait il fâché ? Nous nous aimons, moi et mon compagnon… je ne sais plus quoi faire ! merci pour votre réponse
Réponse d’un pasteur :
Bonsoir
Dieu comprend votre situation, voit votre cœur.
Faites confiance dans l’amour de Dieu pour vous. Je ne sais pas dans quelle église on vous parle de Dieu, mais ce n’est pas un terrible et impitoyable juge, il est pour vous comme une tendre maman avec son nouveau né. Dieu n’est pas comme un fonctionnaire des douanes qui ne laisse passer que ceux qui ont bien le visa sur le passeport officiel de l’église. Dieu regarde au cœur.
Ensuite, il veut même du bien à ses ennemis, nous dit Jésus, donc la question n’est absolument pas d’être assez parfait pour que Dieu écoute nos prières ! Mais dans la prière c’est plutôt à nous d’écouter Dieu et de le suivre, plus que de dire à Dieu ce que nous pensons qu’il devrait faire.
Vous pouvez avoir confiance en Dieu. Laissez parler les méchantes personnes qui vous diraient de mauvaises choses, leurs paroles sont le reflet de leur propre cœur.
Dieu vous bénit et vous accompagne.
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Bonjour Pasteur,
Je vous écris car j’aimerais avoir un éclairage spirituel. J’ai rencontré un homme sur un réseau social il y a quatre ans. Depuis, nous parlons régulièrement ensemble. Je l’ai rencontré pour la première fois l’année dernière. Je me suis aperçu que je l’aimais et je le lui ai dis. Il m’a répondu qu’il m’aimait comme une amie. Après cela, son attitude a changé. Il est devenu plus doux et attentif avec moi. Je l’ai revu ce mois-ci, et je lui ai redit que je l’aimais. On a passé de bons moments ensemble, mais platoniquement. Quand je suis rentrée chez moi, quatre jours après, il m’a dit qu’il ne pouvait pas m’aimer comme je l’aime, et que j’étais son amie. J’ai compris ce qu’il a dit mais le problème c’est que j’ai cet homme dans mon coeur. Je prie pour lui. J’ai même jeûner et prier, mais cet homme est dans mon coeur, dans mon esprit. Je l’aime mais je n’ai jamais aimé de cette façon. J’ai demandé à Dieu de m’aider, de le sortir de mon coeur, mais l’amour que j’ai pour lui est profond. Je ne sais pas comment faire, et ce que je dois penser par rapport à cela.
Bonjour
La question, c’est que pour faire un couple, il faut être deux. Et que ce monsieur ne vous aime pas.
Il dit qu’il vous aime comme une amie, cela n’a pas beaucoup de sens dans cette situation. Nous le savons bien. Pourquoi dire cela, alors ? Les hommes manquent parfois de courage, ils ne veulent pas faire de la peine en rejetant quelqu’un. Et puis leur fierté de coq est telllllement satisfaite de constater son puissant pouvoir de séduction. C’est instinctif, et c’est puissant.
Vous avez raison, cette relation vous bloque et ce n’est pas bon. Surtout dans la durée.
Comment faire pour avancer, et être délivrée de cette liaison nocive pour vous ?
D’abord commencer par ne plus avoir de contact, ni par les réseaux ni dans la vie réelle. Il a tort de jouer à ça. Sauf s’il est complètement débile il sait très bien que ce n’est pas bon pour vous de vous maintenir dans cette position d’amoureuse sans espoir. Rien que cela me fait penser que cet homme, non seulement ne vous aime vraiment pas, mais qu’il est passablement égoïste et profiteur ce qui n’est pas génial pour former un vrai couple sur le long terme.
Donc, oui, vous avez raison de vouloir être libérée de cette relation. Me semble-t-il.
Bravo d’espérer en Dieu, pour cela aussi vous avez bien raison car cela aide infiniment à vivre et à avancer. Mais Dieu ne peut pas, et ne veut pas, aller trifouiller dans votre cœur, vos pensées pour les changer. Dieu n’est pas comme cela. Mais il vous accompagne et il est bon de vous appuyer sur lui dans ce temps de difficultés.
Les peines de cœur sont violentes, c’est vrai. Mais elles passent en général.
Dieu vous bénit et vous accompagne.
Bonjour !
Moi je suis mon amie mais malheureusement elle est tombée enceinte alors que nous venions d’engager les démarches pour la dot. Dans notre contrée, dès que la fille est enceinte la dot doit patienter. Et comme je dois m’occuper d’elle(elle doit venir rester chez moi), est-ce que je vivrais dans le péché jusqu’à ce que la dot et le mariage soient à nouveau autorisés ? Qu’est-ce que est bien de faire dans ce cas? Se séparer d’avec la fille jusqu’au mariage ???
Bonjour
Comme vous le dites, ces histoires de dot sont des coutumes humaines locales. Et hélas ces coutumes mettent des entraves dans l’édification du couple avec Dieu. Cela devrait être quelque chose de profond et de spirituel, deux personnes qui décident de faire alliance dans la fidélité pour leur vie entière, qui s’engagent et qui demandent à Dieu son aide et sa bénédiction. Avec aussi, en ce qui vous concerne, l’accueil de cette troisième personne qui doit être préparée et se faire dans les meilleures conditions de paix possible.
L’argent ne fait que perturber tout cela. Avec l’argent c’est souvent le cas, alors que l’argent devrait être un moyen au service de la foi et de l’amour, du bien et du bonheur.
Comme vous le dites, il me semble qu’il faut revenir à l’essentiel. À votre amour et votre soutien mutuel entre vous deux. À la tranquille confiance en Dieu, il comprend, il aime et donc il pardonne, il bénit, il vous accompagne pour le meilleur. Il vous faudrait arriver à reléguer le reste au second plan. Simplifier afin de faire place aux fondamentaux.
La famille, les parents et les coutumes ont une grande importance. Seulement ce doit être au service du meilleur et des fondamentaux, et non au détriment de l’essentiel, cela ne devrait pas être le cas. C’est ce que l’on voit dans la liberté que Jésus avait même vis à vis de la pratique du Shabbat, fondamentale dans sa culture. Il indique cette règle : « le shabbat est fait pour l’homme et non l’homme pour le shabbat », ce que l’on peut lire : cette coutume n’a de sens qu’au service de l’humain, pour le développer, et ce n’est pas à l’humain d’être sacrifié pour la coutume.
Dieu vous bénit et vous accompagne.
Merci beaucoup Pasteur, ces enseignements sont très encourageants!!!!
Vraiment ! Monsieur, je vois comment vous conduisez les gens dans la perdition. J’aurais préféré que vous donniez votre définition de ce que c’est que le mariage d’une part, et du concubinage d’autre part et tout se règle parce que c’est dans ta définition biblique des thématiques qu’on saura la vérité ou le mensonge que tu prêche au nom de l’amour sans engagement.