Quand je dormirai du sommeil qu’on appelle la mort (Charles Wagner)
Quand je dormirai du sommeil qu’on appelle la mort,
c’est dans ton sein que je reposerai.
Tes bras me tiendront comme ceux des mères tiennent les enfants endormis.
Et tu veilleras.
Sur ceux que j’aime et que j’aurai laissés,
sur ceux qui me chercheraient en ne me trouveront plus,
sur les champs que j’aurai labourés,
tu veilleras.
Ta bonne main réparera mes fautes.
Tu feras neiger des flocons tout blancs sur les empreintes de mes pas égarés,
tu mettras ta paix sur les jours évanouis, passés dans l’angoisse.
Tu purifieras ce qui est impur.
Et de ce que j’aurais été, moi,
pauvre apparence,
ignorée de moi-même et réelle en toi seul,
tu feras ce que tu voudras.
Ta volonté est mon espérance,
mon lendemain, mon au-delà,
mon repos et ma sécurité,
car elle est vaste comme les cieux et profonde comme les mers.
Les soleils n’en sont qu’un pâle reflet,
et les plus hautes pensées des hommes n’en sont qu’une lointaine image.
En toi, je me confie.
À toi, je remets tout.
Charles Wagner (1852-1918)
pasteur
Personnellement, j’utilise souvent ce texte, l’adaptant ainsi :
Éternel mon Dieu,
Quand je serai au delà de ce qu’on appelle la mort,
c’est dans ton sein que je reposerai.
Ta bonne main me prendra par la main,
comme une mère, un père qui aide son enfant, apprenant à marcher.
Et tu veilleras…
Sur ceux que j’aime et à qui je manque,
sur ceux qui me chercheraient en ne me trouveront plus,
sur les champs que j’aurai labourés…
Tu veilleras.
Ta bonne main, encore, réparera mes fautes.
Tu feras neiger des flocons tout blancs
sur les empreintes de mes pas égarés,
tu mettras ta paix sur les jours évanouis,
passés dans l’angoisse, dans la maladie, la souffrance.
Tu purifieras ce qui est impur.
Et de ce que j’aurais été, moi, pauvre apparence,
ignorée de moi-même mais que tu aimes,
mon Dieu, tu feras ce que tu voudras.
Et ce sera bien.
Ta volonté est mon espérance,
mon lendemain, mon au-delà,
mon repos et ma sécurité.
La vie que tu ouvres devant nous
est vaste comme les cieux
et profonde comme les mers.
Les soleils n’en sont qu’un pâle reflet,
et les plus hautes pensées des hommes
n’en sont qu’une lointaine image.
En toi, mon Dieu, je me confie.
À toi, je remets tout.
Et ensemble, nous t’adressons cette prière du Christ
Notre Père qui est aux cieux…
N’hésitez pas à proposer une prière qui vous a aidé à prier.
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