C’est le soir où mon corps a besoin de son âme (Claude Truchot)
C’est le soir où mon corps a besoin de son âme
pour retrouver la paix et calmer ses chagrins.
Le jour fut un combat perdu en apparence ;
je souffre de douter, je redoute la nuit.
Je marche lentement, au ciel, les mains ouvertes,
pour accueillir l’amour qui vibre en mon jardin.
J’aurais voulu mes mains comme coupes emplies
d’un nectar de grand prix, pour offrir à mon Dieu.
J’ai senti dans mon corps, mon offrande acceptée
par Celui que j’aimais et qui me guérissait
en touchant de son souffle adouci, mon visage,
et j’ai cru ce soir-là à nos corps glorieux.
Et j’ai marché encor, en posture accueillante,
en rythmant mon respir sur le calme des fleurs.
Alors, seul, j’ai chanté une hymne de tendresse
que mon cœur inventa, investi par le Ciel.
Depuis longtemps déjà, avec mon corps je prie,
à genoux ou debout, et dans la paix de Dieu,
bras en élévation, et la marche rythmée
aux touches d’un amour qui m’ouvre à son soleil.
Claude Truchot
(prière tirée du recueil « Comme un papillon blanc : prières et méditations pour nos vieux jours »)
N’hésitez pas à proposer une prière qui vous a aidé à prier.
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