Jésus est la référence de ce qu’il a de plus extraordinaire. La preuve par la pub.

Je croise une publicité qui a été créée par une chaîne de télévision à péage dans le cadre de sa promotion de Noël, nous invitant à mettre dans les petits souliers de ceux que l’on aime le trésor inestimable d’un abonnement à leurs services.

À la fin, le « roi mage » néglige le salut de Dieu donné en Jésus enfant, pour s’émerveiller d’une télévision, et tout donner pour cela, rejoignant en cela Marie, Joseph et tous les saints qui ont abandonné eux aussi le pauvre Christ pour choisir mieux : Canal plus.

Il n’est pas question de crier au scandale ni de faire du moralisme de bas étage à partir de cela. On ne peut pas penser une seconde que la régie publicitaire de cette chaîne de télévision avancerait que leur programme télé vaudrait mieux que le salut de Dieu donné en Christ. C’est de l’humour, et cet humour met en valeur ce que nous donne Dieu en Christ. En effet, l’enfant Jésus est ici l’archétype même de ce qu’il y a de plus merveilleux, de ce qu’il y a de plus élevé comme espérance possible, comme bonheur possible, comme joie à recevoir chez soi et à vivre chaque jour.

Et effectivement, cette pub nous invite, ce qui est une très bonne question, à nous interroger nous-mêmes : pour quel but serais-je prêt à traverser les déserts brûlants, aux pieds de qui est-ce que je suis prêt à déposer mon trésor. Cette histoire nous redonne espoir quand notre existence ressemblerait à un désert brûlant.

Et la visible déception du « roi-mage » devant l’enfant Jésus nous interroge : le salut de Dieu nous est donné comme en germe dans notre vie. Le mépriser c’est comme abandonner un bébé, c’est sacrifier non seulement une personne vivante qui compte sur nous, c’est aussi passer à côté de tout ce qu’il pourrait apporter d’unique et de génial… au monde et à nous.

Bref, merci pour la publicité que fait cette publicité à l’irremplaçable salut de Dieu.

par : pasteur Marc Pernot