L’Eglise dont je rêve est un peuple nomade…
L’Eglise dont je rêve est un peuple nomade.
Elle se redit sans cesse : « Mon père était un araméen errant ».
L’Eglise dont je rêve n’a pas la vérité
Mais elle montre du doigt
Celui qui est » le chemin, la vérité et la vie. »
L’Eglise dont je rêve n’a pas plus de prétentions
Que son Maitre dont la vie n’était qu’errance et semence.
L’Eglise dont je rêve aime le monde tel qu’il est,
traversé par le péché et par la grâce.
L’Eglise dont je rêve a une prédilection originelle
Pour ceux qui n’ont ni savoir, ni pouvoir, ni avoir.
L’Eglise dont je rêve ne juge pas, elle dialogue
à l’image d’une réalité qui est encore devant elle, le Royaume.
L’Eglise dont je rêve n’est pas une pyramide.
« Tous responsables dans l’Eglise » dit-elle, mais il faut du temps
Pour faire ce qu’elle dit.
L’Eglise dont je rêve sait que la Bonne Nouvelle est
Toujours bonne et toujours nouvelle.
L’Eglise dont je rêve, c’est toi, c’est moi, c’est nous.
Pasteure Laurence Mottier,
texte inspiré par le Père Roger Michel, rédemptoriste.
N’hésitez pas à proposer une prière qui vous a aidé à prier.
Articles récents de la même catégorie
- Paul à Damas et Clément Rosset : du double au réel
- Prédication pour une cérémonie de mariage interreligieux islamo-chrétien
- En ce XXIe siècle, une perte de confiance en tout ? Pour un élan de confiance mature.
Articles récents avec des étiquettes similaires
- Je voulais approfondir ma foi chrétienne, j’ai rencontré une Eglise très fermée, intolérante au possible
- Hannah Arendt : la racine du mal en nous c’est l’absence de pensée, quant on a à peine le temps et pas l’envie de s’arrêter pour réfléchir.
- L’église doit-elle s’exprimer sur les sujets de société ? Le débat (éternel) du moment.