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Entre espoir et désespoir, notre vie oscille entre lumière et ténèbres. Ce verset de Jean nous donne un souffle dans les moments les plus sombres, et nous encourage à briller. La lumière est plus forte. Les ténèbres n’y peuvent rien.
« Voyez comme ils s’aiment ! » (Tertullien ; Jean 2 – noces de Cana)Ce texte de l’Évangile est présenté comme LE signe majeur de ce que le Christ nous apporte : 1) L’amitié de Jésus est signe de l’amitié de Dieu pour nous. Les noces sont le signe de Dieu qui est amoureux de Nous. Marie est le signe de notre conscience qui réveille notre foi, puis se laisse conduire par la foi.
2/2 – C’est dans la tentation du pouvoir que s’inscrit le mal. (Genèse 3 ; Luc 4 ; Matthieu 5)Face à la tentation du pouvoir sur autrui, inhérente à l’humain (comme Jésus), il faut comprendre ses mécanismes plutôt que culpabiliser. Cette pulsion, bien que destructrice, est naturelle. L’enjeu est de la transformer, à l’image de Jésus, en service et non en domination. Cette transformation, avec l’aide de Dieu, permet de contrer le chaos et de favoriser l’harmonie.
Pour l’épiphanie : la découverte que Jésus est le type même de ce qu’il a de plus extraordinaire (la preuve par une publicité fameuse)Une publicité montre un des fameux mage de l’épiphanie préférer un abonnement à Canal + plutôt que Jésus. C’est bien entendu de l’humour, mais cela pose le fait qu’il n’y a rien de plus important dans notre vie que le Christ.
1/2 – « C’est dans le vide de la pensée que s’inscrit le mal. » (Hannah Arendt & Matthieu 13:3-23)Hannah Arendt souligne un problème qui nous menace en tant que personnes, qui menace nos enfants, et qui menace l’humanité : ce problème est tout simple, tout banal : c’est l’absence de réflexion personnelle. Quand ses apôtres se plaignent que Jésus parle par énigme, Jésus répond que c’est délibéré, afin de guérir les consciences en sommeil. Cela nous donnes des pistes pour nous et pour notre église.
Nos « charismes », cadeaux de Dieu à découvrir (Luc 10:25-42)Le premier de tous les charismes : c’est d’être nous et d’être vivants. Ensuite chacun a des charismes particuliers. Par définition : un charisme est un don gratuit de Dieu. Nous ne sommes donc pas obligés d’en faire quelque chose. Mais c’est une source de joie de porter du fruit, et d’avoir fait un peu de bien, par grâce.
« Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (messages : juif, catholique, protestant, musulman, bahaï)Une célébration interreligieuse nous a réunis dans le temple de Cologny autour de ce thème « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », avec les communautés juives, chrétiennes catholique et protestante, musulmane , bahaïe). Dès lors que nous pensons qu’il y a un Dieu unique, toutes les prières convergent vers le même.
Jésus dit cette parabole : « Le semeur sortit pour semer sa semence… » (Luc 8:5)Dieu est ce semeur. Le Christ est ce semeur. Et nous sommes ce semeur. Notre nature est de semer et la semence : c’est nous-mêmes que nous semons dans le monde quand nous sortons de notre coquille. La moisson dépasse notre espérance.
« Un souvenir de bonté » (Luc 1:41-56 – Le Magnificat de Marie)Dans les évangiles selon Luc et Jean, Marie est la figure du croyant, nous sommes appelés à nous reconnaître en elle. Le salut qu’elle chante c’est de participer à l’œuvre de salut que Dieu fait dans le monde. Elle explique comment.
Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » (Marc 10:51)Jésus nous apporte un grand secours en nous faisant poser cette question. Chercher quelle sera notre visée, ce que nous aimerions être comme personne, dans l’idéal. Travailler sur notre cheminement, et en quoi compter sur l’aide de Dieu.
Jésus priait Dieu comme « notre Père ». Je sens bien que je réfléchis trop, mais en tant que mère, cela m’embête que mon rôle soit si mal vu dans cette profonde prière …Il est vrai que la figure de Dieu comme « Père » est intéressante, même si elle pose un certain nombre de difficultés, voire de problèmes. Comment faire en sorte de bénéficier de cette extraordinaire prière du « Notre Père » en ce cas. Éléments de réflexion.
« Nous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé ! » (Jérémie 32:1-15 ; Matthieu 11:7-19) ou « Espérer contre toute espérance » (Romains 4:18)L’espérance chrétienne est une espérance contre toute espérance. Elle est une espérance à temps et peut-être surtout à contre-temps, elle est une belle espérance, au milieu des larmes.