
Si longtemps de toi, Dieu, j’ai eu peur (Geneviève Esmenjaud)
Si longtemps de toi, Dieu, j’ai eu peur,
si longtemps j’ai cherché d’autres joies,
d’autres rassasiements à ma faim,
si longtemps je refusais cela
que l’on appelait ta grâce,
si longtemps jusqu’à l’épuisement
et cette voix que j’entendis,
si douce à peine un murmure à mon cœur
«Lâche ta peine, laisse tomber,
de toute ma tendresse, je t’accueille, te soutiens.»
Ô la douceur de la terre maternelle
quand je t’ai fait confiance
de ce poids de mon corps déposé, allongé
et laissé relâcher, dénouer et ranimer.
Tu fus douceur, mon Dieu,
de ton toucher de paix qui effleura ma peau
et tu fus nouveau souffle
en fidélité inlassable de mon inspir osant l’expir.
Tu fus lumière fraîche à mes yeux qui s’ouvrirent.
Tu fus neuve saveur de l’humble nourriture
en moi disparaissant pour devenir ma vie.
Tu fus entrailles maternelles
où mon passé, devenu germe, défait de ses vouloirs,
peut refleurir, devenir fruit de ton Royaume.
Geneviève Esmenjaud
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