Les mains d'une personne âgée en train d'emballer un cadeau de Noël - Image par Ray_Shrewsberry de Pixabay
Noël et Avent

Avent 19 – « Votre‭ Père‭ qui‭ est dans‭ les cieux‭ ne veut pas qu’un seul‭ de ces‭ petits se perde ‭.‭ » (Matthieu 18:14)

Bienvenue dans cette 19ᵉ case de notre calendrier de l’Avent.

Pas à pas dans ce chemin de l’Avent nous avançons vers le Christ, afin de boire à sa source. Bientôt, tout bientôt Noël, et un cadeau que nous nous transmettons de génération en génération :

Jésus dit : « Votre‭ Père‭ qui‭ est dans‭ les cieux‭
ne veut pas qu’un seul‭ de ces‭ petits se perde ‭.‭ »
(Matthieu 18:14)

Bien sûr ! Quel parent voudrait que même un seul de ses petits se perde ? Ce verset est tiré de l’Évangile du Christ, pas du conte du petit poucet.

La Foi Chrétienne aux Antipodes des Jugements Antiques

Comment a-t-on pu imaginer que Dieu laisserait des personnes se perdre, constatant à la fin de leur vie que tant pis, c’est bien dommage, mais qu’elles ont raté le coche ? Cette idée a pu nous venir de la théologie égyptienne avec la pesée des âmes, ou de l’orphisme grec antique, ou de la pensée bouddhiste avec le karma… L’Évangile est aux antipodes de tout cela. Perdre un seul petit n’a jamais été dans le plan de Dieu.

C’est ce que dit Jésus dans ce verset, en conclusion de cette parabole où il montre que même la plus perdue des brebis perdues sera retrouvée par ce bon berger qu’est Dieu. En conclusion, Jésus prend une autre image, celle d’un parent, d’un parent parfait qui serait au ciel de tous les parents : il souhaitera bien entendu le meilleur à chacun de ses enfants, il va donc l’entourer d’une prévenance infinie et habile. Quand, en plus, ce parent est Dieu : il a la puissance d’accomplir ce qu’il décide. Dieu sauvera ainsi son petit, son bébé, son enfant qui est notre personnalité profonde, ce qui en nous espère être aimé.

Bien entendu, il y a la liberté humaine d’aller à gauche ou d’aller à droite. Eh bien, Dieu nous promet qu’il nous accompagnera à gauche ou à droite afin que nous ne nous perdions finalement pas. (Genèse 28:15)

Cette joie du Salut de Dieu : c’est ce que j’aimerais vous offrir comme cadeau pour Noël. Un cadeau qui ne me coûte rien, à vrai dire, si ce n’est la joie de vous l’offrir. Il se transmet de génération en génération. C’est un cadeau qui a une valeur infinie, car viennent avec lui la fin de la peur, et la gratitude.

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Une Prière

Tu viens, mais dans les langes,
non dans les armes !

Tu viens, mais dans I’humilité,
non dans la supériorité !

Tu viens, mais sur l’ânesse,
non sur les chérubins !

Tu viens, mais dans une crèche,
non sur les nuées du ciel !

Tu viens, mais vers nous,
non contre nous !

Tu viens, pour nous sauver,
non nous juger !

Tu viens, mais sur le cœur de Marie,
non sur le trône de majesté !

Tu viens, mais nous visiter dans la paix,
non nous blâmer avec colère !

Comme tu viens ainsi,
au lieu de Te fuir,
nous fuirons vers Toi

Pierre de Celle (1187)

 


Méditation par : pasteur Marc Pernot

18 décembre < calendrier de l’Avent > 20 décembre

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