Bienvenue dans cette 12ᵉ case de notre calendrier de l’Avent.
Pas à pas dans ce chemin de l’Avent nous avançons vers le Christ, afin de boire à sa source.
Qu’a-t-il donc de spécial, cet homme Jésus de Nazareth, pour que nouas ayons une telle confiance en lui ? Qu’ont-elles de spéciales ses paroles pour que nous les ruminions encore et encore ? C’est que nous sommes bien obligés de constater que « ça marche ». Ça marche vraiment bien plus que nous ne pourrions l’espérer, c’ets ce que nous vivons de génération en génération, sur les 6 continents.
« Jamais homme n’a parlé comme cet homme. »
(Jean 7:46)
C’est ce qu’expliquent les gardes pour expliquer pourquoi ils n’ont pas obéi à l’ordre d’arrêter Jésus. Pourtant, les mots employés par Jésus sont des mots de tous les jours. Ceux qui connaissaient leur Bible pouvaient facilement reconnaître dans les paroles de Jésus que l’annonce de l’amour de Dieu était déjà dans les psaumes, la consolation de ceux qui pleurent était déjà dans Ésaïe, comme sa façon d’appeler Dieu notre Père, son « Aime ton prochain comme toi-même » était dans le Lévitique… Pourtant, lorsque la parole de Jésus est entendue, c’est tout autre chose.
La différence entre lui et tous ceux qui ont parlé avant, prophètes, théologiens, poètes et philosophes, c’est ce qui fait de lui le Christ. Quand sa parole est entendue, elle change tout : elle crée ce qu’elle dit. C’est pourquoi Jean fait un parallèle entre la venue du Christ et la création du monde par la Parole de Dieu. Tout le monde peut dire à haute voix ces mots : « Que la lumière soit », un seul peut créer la lumière en le disant (Genèse 1:3).
Quels mots est-ce que Jésus a dit pour que ces gardes aient le courage de désobéir et de témoigner de la sorte ? Ce que Jésus a dit, c’est : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Celui qui a confiance en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein » (Jean 7:37-38, Ésaïe 55). Jésus annonce la limite de sa Parole : elle n’est pas magique non plus, elle travaille avec nous en nous. Encore faut-il avoir soif et non être blasé de tout, encore faut-il aller à Jésus chercher ce qui nous manque d’essentiel pour vivre car on a le droit d’aller le chercher n’importe où (bonne chance), encore faut-il avoir assez confiance en lui pour boire à cette source qu’est le Christ. Alors le miracle arrive.
Les gardes ont dû expérimenter que cela s’est réalisé en eux significativement. Ils ont dû sentir qu’une vie abondante jaillissait en eux : une bénédiction comme une source jaillissant en plein désert, offrant en plus l’ombre, les fleurs et les fruits.
Ce fleuve de vie déborde de ces hommes au point qu’ils en témoignent avec un enthousiasme sincère.
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Une Prière
Toi qui es au-dessus de nous,
Toi qui es l’un de nous,
Toi qui es aussi en nous,
Fais que tout le monde te voie aussi en moi,
Que je te prépare le chemin.Qu’alors je te remercie de tout ce qui m’arrive,
Qu’alors je n’oublie pas la misère des autres.Garde-moi dans ton amour,
Comme tu veux que tous les autres
Demeurent dans le mien.
Que tout ce qui fait partie de mon être serve à ta gloire
Et que je ne désespère jamais.Car je suis dans ta main,
et en toi sont toute force et toute bonté.Donne-moi un coeur pur afin que je te voie,
un esprit humble afin que j’entende,
l’esprit de l’amour afin que je te serve,
l’esprit de la foi afin que je demeure en toi.Toi que je ne connais pas,
mais à qui j’appartiens.Toi.
Dag Hammarskjöld
(protestant suédois, secrétaire général de l’ONU de 1953 à 1961)
Méditation par : pasteur Marc Pernot
11 décembre < calendrier de l’Avent > 13 décembre






