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L’humain est un animal souffrant. Mis à part les cas graves, dans un certain sens c’ets normal que la vie humaine ne soit pas facile, c’est parce que notre vie est si riche de multiples dimensions et toujours en évolution.
Que veux-tu faire quand tu seras grand ? Quel genre de personne veux-tu être ?
Épictète aurait proposé cette méthode : « Commence par te demander quel genre d’homme tu veux être, après quoi, exerce-toi à agir selon ce modèle. » Le Christ nous inspire pour la première étape, quand à la seconde, elle se travaille dans la prière et dans le service.
Accepter d’être accepté, bien que l’on se sente inacceptable. (Galates 4:21-5:1)
L’apôtre Paul propose une lecture allégorique de la Genèse faisant une distinction entre deux façons de concevoir la vie et la religion : soit motivée par la peur et la contrainte, soit motivée par la gratitude. Et cela change tout.
Ferme tranquillement les yeux (Gerhard Tersteegen)
Cet auteur piétiste du XVIIIe siècle nous dit que « Si Christ naît en nous, le royaume de Dieu est rétabli en nous, et notre cœur redevient la maison de Dieu », que c’est le but essentiel de l’existence du Christ, la réalité de notre salut en lui. C’est le sujet de sa prière.
L’onction royale : une opération à ne pas manquer (1 Samuel 9-10 et 15-16)
Quelle dimension de notre être devrait régner sur nous ? Ni la théologie, ni la morale, ni quoi que ce soit d’autre sauf le fait d’être le ou la bien-aimé de Dieu. Ça libère pour faire de la théologie, cela change notre rapport au service de l’autre, notre posture dans la vie.
Jésus : « Moi, je vous donne la paix, mais pas comme le monde la donne » (Jean 14:27)
Le monde bâtit la paix en partant du bas : des droits et devoirs, et c’est nécessaire. Christ apporte la paix de haut en bas : en recevant l’Esprit de Dieu qui fait de nous un apprenti artisan de paix, et c’est indispensable.
Pâques, c’est de l’hébreu pour nous : Hosanna, Alléluia, Amen. (Jean 20 ; Marc 11 ; Apocalypse 19 ; 2 Corinthiens 1)
Ces trois mots hébreux sont célèbres, ils nous invitent à un itinéraire de résurrection : la recherche de l’aide de Dieu avec Hosanna, la louange pour ce que nous avons déjà reçu avec Alléluia, et enfin la confiance en Dieu, rassemblant tout dans le Amen.
Pourquoi Jésus a-t-il été crucifié ? Qu’est-ce que cela peut nous apporter ? (Marc 12:1-12 ; Romains 5:6-11)
Une simple erreur de traduction a fait penser que Jésus aurait donén sa vie en rençon pour nous libérer. Or, payer pour la libération d’un esclave est une coutume grecque. Chez les hébreux les esclaves sont libérés par grâce. Jésus est mort pour manifester la grâce.
Seigneur je nous confie tous à Toi, nous, les pauvres types (d’après sœur Emmanuelle)
Une prière de cette merveilleuse grande dame, sœur Emmanuelle. Elle était d’une joie, d’une sincérité, d’une liberté, d’une simplicité. Et d’une foi, comme une intimité avec Dieu. Simplement car elle avait confiance.
Seigneur, me voici devant toi. Toi, le Christ mort sur la croix…
La contemplation fait une bonne première étape dans notre prière de repentance, cela nous aide à nous ouvrir au pardon de Dieu, la confiance dans son amour pour nous que rien n’efface, puis aux bons soins de notre créateur, nous aidant à progresser et à agir.
Perspective : « Tout est permis, mais tout n’est pas utile … » (pasteure Elisabeth Schenker)
D’où nous viennent ces jugements que l’on porte sur ce qu’il est permis de faire ou pas, quels en sont nos critères ?
La lecture du « Souci de soi » de Michel Foucault m’interroge. N’est-ce pas en s’accordant à soi que s’ouvre l’espace inouï de l’autre ?
Comme le stoïcisme, l’Evangile appelle à prendre soin de nous-mêmes et à nous développer extraordinairement. Sauf que dans la foi chrétienne, notre but n’est pas nous-mêmes, ni notre salut, mais de devenir serviteur, avec Dieu.