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Le monde bâtit la paix en partant du bas : des droits et devoirs, et c’est nécessaire. Christ apporte la paix de haut en bas : en recevant l’Esprit de Dieu qui fait de nous un apprenti artisan de paix, et c’est indispensable.
Pâques, c’est de l’hébreu pour nous : Hosanna, Alléluia, Amen. (Jean 20 ; Marc 11 ; Apocalypse 19 ; 2 Corinthiens 1)Ces trois mots hébreux sont célèbres, ils nous invitent à un itinéraire de résurrection : la recherche de l’aide de Dieu avec Hosanna, la louange pour ce que nous avons déjà reçu avec Alléluia, et enfin la confiance en Dieu, rassemblant tout dans le Amen.
Pourquoi Jésus a-t-il été crucifié ? Qu’est-ce que cela peut nous apporter ? (Marc 12:1-12 ; Romains 5:6-11)Une simple erreur de traduction a fait penser que Jésus aurait donén sa vie en rençon pour nous libérer. Or, payer pour la libération d’un esclave est une coutume grecque. Chez les hébreux les esclaves sont libérés par grâce. Jésus est mort pour manifester la grâce.
Seigneur je nous confie tous à Toi, nous, les pauvres types (d’après sœur Emmanuelle)Une prière de cette merveilleuse grande dame, sœur Emmanuelle. Elle était d’une joie, d’une sincérité, d’une liberté, d’une simplicité. Et d’une foi, comme une intimité avec Dieu. Simplement car elle avait confiance.
Seigneur, me voici devant toi. Toi, le Christ mort sur la croix…La contemplation fait une bonne première étape dans notre prière de repentance, cela nous aide à nous ouvrir au pardon de Dieu, la confiance dans son amour pour nous que rien n’efface, puis aux bons soins de notre créateur, nous aidant à progresser et à agir.
Perspective : « Tout est permis, mais tout n’est pas utile … » (pasteure Elisabeth Schenker)D’où nous viennent ces jugements que l’on porte sur ce qu’il est permis de faire ou pas, quels en sont nos critères ?
La lecture du « Souci de soi » de Michel Foucault m’interroge. N’est-ce pas en s’accordant à soi que s’ouvre l’espace inouï de l’autre ?Comme le stoïcisme, l’Evangile appelle à prendre soin de nous-mêmes et à nous développer extraordinairement. Sauf que dans la foi chrétienne, notre but n’est pas nous-mêmes, ni notre salut, mais de devenir serviteur, avec Dieu.
Un ange pour nous fortifier (Évangile selon Luc 22:39-46)Deux versets de ce texte de l’Evangile selon Luc sont controversés depuis le 2e siècle, car ils présentent Jésus dans l’angoisse. C’est très précieux pour nous, de savoir que nous ne sommes pas seuls dans l’angoisse, que Jésus est passé par là, et que, comme pour lui, un ange vient nous réconforter.
L’Éternel : « Je vous sauverai et vous serez bénédiction… » (Zacharie 8:13)« Être bénédiction » c’est plus que faire de temps en temps quelque chose de bien : c’est un état, une qualité d’être, c’est une nature comme l’eau est mouillée et le feu brûlant : c’est être un pôle bienfaisant là où nous sommes.
« Quel homme, quelle femme ! » à travers la Bible 3/3 – Une nouvelle Ève, un nouvel Adam : Marie et JésusAdam et Ève dans la Genèse évoquent le projet de Dieu pour créer un humain. Ils ne sont pas nos ancêtres, mais une figure de tout humain de toute génération, pécheur. Selon l’Evangile, ce projet aboutit enfin. Christ est la figure de l’Adam espéré par Dieu. Un récit de l’Évangile selon Luc nous donne Marie comme figure de l’Eve espérée par Dieu.
Donald Trump, l’Antéchrist, les chrétiens évangéliques, la fin du monde et nous.Il me semble impossible, à mon sens, de dire qu’une personne en particulier serait l’antéchrist à 100 %, car nul ne pourrait être dans une telle négativité et vivre. À l’inverse, qui oserait prétendre être si parfait qu’il n’y a en lui ou elle pas même 0,5 % de manque d’amour ?
« Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui l’observent. » (Luc 11:28)Écouter la parole de Dieu, c’est s’ouvrir à ce qu’il nous propose pour que nous puissions évoluer favorablement. L’observer c’est ensuite en faire quelque chose. Entre l’écoute et la concrétisation, nous avons une liberté de discernement.