7Il existe pour l’arbre un espoir ;
on le coupe, il reprend encore
et ne cesse de surgeonner.
8Que sa racine ait vieilli en terre,
que sa souche soit morte dans la poussière,
9dès qu’il flaire l’eau, il bourgeonne
et se fait une ramure comme un jeune plant.
(Job 14:7-9)
La résilience spirituelle : l’enseignement de l’arbre dans le livre de Job
Ces versets observent qu’un arbre peut être coupé, ses racines ont pu vieillir en terre, sa souche a pu mourir dans la poussière : l’arbre a cette propriété de surgeonner. Accablé de malheur, Job doute d’avoir cette même qualité de résilience, mais s’il parle de l’arbre, c’est bien qu’il inspire son propre espoir.
L’Évangile de la résurrection et l’espérance solide
Apprenons de l’arbre son Évangile de la résurrection. Une espérance solide existe, une espérance non naïve car l’histoire de cet arbre dit qu’il peut nous arriver des catastrophes injustes : elles ne sont pas voulues par Dieu, bien sûr (puisqu’il est le Dieu de la vie). L’arbre peut être coupé par un méchant, il peut avoir un problème de racines ou de souche : il a cette vitalité interne qui le rend toujours et encore capable de repartir comme un jeune plant, en un nouveau Noël.
Le souffle de Dieu : flairer la source de l’eau vive
Job observe que cette vitalité de l’arbre est dans son extraordinaire capacité à flairer l’eau dans la profondeur de la terre, ou dans l’humidité de l’air. Cela lui permet de bourgeonner à nouveau. Ce verbe « flairer », en hébreu (réar) vient de rouar qui est le Saint-Esprit, le souffle créateur de Dieu. Ce talent de pouvoir flairer le courant d’eau vive, nous l’avons puisque nous avons hérité de façon native d’une part de cet Esprit.
C’est par l’Esprit que nous pouvons flairer la source de la vie dans la profondeur de l’être ou dans la hauteur de la spiritualité, et nous connecter à cette source de nouveauté de vie. Déjà, comme l’arbre bourgeonne, un début de vie nouvelle apparaît dans notre cœur, dans nos pensées, dans notre foi. Le bourgeon est certes un minuscule pas grand-chose, mais à l’intérieur, déjà, tout est prêt pour notre meilleur avenir : nos feuilles et nos fruits, notre croissance vers le haut, notre étendue.
Conclusion : Vivre en nouveauté de vie
En ce creux de l’hiver, bien de nos arbres ont l’air morts, ce n’est qu’une apparence, ils se reposent, bientôt leurs racines et leurs bois flaireront l’eau de la vie : la bénédiction de Dieu. Et nous vivrons en nouveauté de vie.


