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Épictète aurait proposé cette méthode : « Commence par te demander quel genre d’homme tu veux être, après quoi, exerce-toi à agir selon ce modèle. » Le Christ nous inspire pour la première étape, quand à la seconde, elle se travaille dans la prière et dans le service.
Accepter d’être accepté, bien que l’on se sente inacceptable. (Galates 4:21-5:1)
L’apôtre Paul propose une lecture allégorique de la Genèse faisant une distinction entre deux façons de concevoir la vie et la religion : soit motivée par la peur et la contrainte, soit motivée par la gratitude. Et cela change tout.
Jésus : « Moi, je vous donne la paix, mais pas comme le monde la donne » (Jean 14:27)
Le monde bâtit la paix en partant du bas : des droits et devoirs, et c’est nécessaire. Christ apporte la paix de haut en bas : en recevant l’Esprit de Dieu qui fait de nous un apprenti artisan de paix, et c’est indispensable.
Comment faire progresser les membres d’une paroisse sur le plan des idées ?
En se plaçant au dessus des personnes et leur faisant des leçons de morale, le prédicateur fait écran entre la personne et Dieu. C’est peu efficace et même nocif. Son action ne serait-elle pas plutôt d’aider les personnes à se poser des questions et à prier directement Dieu ?
Pourquoi Jésus a-t-il été crucifié ? Qu’est-ce que cela peut nous apporter ? (Marc 12:1-12 ; Romains 5:6-11)
Une simple erreur de traduction a fait penser que Jésus aurait donén sa vie en rençon pour nous libérer. Or, payer pour la libération d’un esclave est une coutume grecque. Chez les hébreux les esclaves sont libérés par grâce. Jésus est mort pour manifester la grâce.
Jésus : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle. » (Jean 6:54)
En hébreu, « manger ma chair » s’entend comme « manger mon Évangile ». Les paroles de Jésus sont vraiment une nourriture pour notre être, elles ont à prendre en bouche, mâcher, déconstruire pour ressusciter notre être.
Qu’entends t-on exactement dans le terme » vie éternelle » ? Je ne suis pas intéressée à perdurer après ma mort, peut-être à du repos éternel bien mérité.
La vie après notre mort n’épuise pas le sujet de « la vie éternelle ». Elle commence en réalité dès maintenant, alors que nous vivons en ce monde. Elle est de l’ordre de la qualité d’être, de la qualité de vie, et cela intensifie extraordinairement notre vie dans l’instant que nous vivons.
« Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui l’observent. » (Luc 11:28)
Écouter la parole de Dieu, c’est s’ouvrir à ce qu’il nous propose pour que nous puissions évoluer favorablement. L’observer c’est ensuite en faire quelque chose. Entre l’écoute et la concrétisation, nous avons une liberté de discernement.
Jésus dit « Est-ce que tu vois quelque chose ? » (Marc 8:22-26)
En ces temps, il est bon de chercher à voir clair par soi-même, sans se laisser troubler ni aveugler par les opinions ou par la crainte. C’est ce que Jésus tente d’apporter à ses disciples, par cinq gestes puissants il nous accompagne sur le chemin de la clairvoyance.
« Des graines tombèrent sur la belle terre et donnèrent du fruit, l’une 100, d’autres 60 ou 30. » (Matthieu 13:8)
Cette fin de la parabole du semeur racontée par Jésus est encourageante : nous avons beau ressentir comme un échec nos tentatives de faire le bien, d’être quelqu’un de bien ou pour l’avenir du monde. Mais un peu du bien qui existe germera et produira des fruits, rattrapant l’ensemble de la moisson.
Une bonté provocatrice (Matthieu 20:1-16)- prédication par le professeur Andreas Dettwiler (Université de Genève)
Les paraboles de Jésus,sont toujours une histoire de notre monde, et nous posant des questions. Celle-ci choque notre idée de justice, pour mieux nous ouvrir à la bonté, à l’image de Dieu.
« L’Esprit du Seigneur est sur moi, car il m’a consacré pour… » (Luc 4:18)
Ce texte est écrit pour nous : Dieu nous donne son Esprit qui fait littéralement de nous un christ ou une christ : chargé de prendre notre part dans le salut du monde… rien de moins.