une personne assise au sommet d
Confiance en Dieu

Psaume 103 « Mon âme, bénis l’Éternel ! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom… »

Par : pasteur Marc Pernot

une personne assise au sommet d'une montagne contemple le panorama - Image par StockSnap de Pixabay

Psaume 103

De David

Mon âme, bénis l’Éternel !
Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom !
Mon âme, bénis l’Éternel,
Et n’oublie aucun de ses bienfaits !
C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités,
C’est lui qui guérit toutes tes maladies;
C’est lui qui délivre ta vie de la fosse,
C’est lui qui te couronne de bonté et de miséricorde;
C’est lui qui rassasie de biens ta vieillesse,
C’est lui qui fait rajeunir comme l’aigle.

L’Éternel fait justice, Il fait droit à tous les opprimés.
Il a manifesté ses chemins à Moïse,
Ses œuvres aux enfants d’Israël.
L’Éternel est miséricordieux et compatissant,
Lent à la colère et riche en bonté;
Il ne conteste pas sans cesse,
Il ne garde pas sa colère à toujours;
Il ne nous traite pas selon nos péchés,
Il ne nous punit pas selon nos iniquités.
Mais autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre,
Autant sa bonté est grande pour ceux qui le craignent;
Autant l’orient est éloigné de l’occident,
Autant il éloigne de nous nos transgressions.
Comme un père a compassion de ses enfants,
L’Éternel a compassion de ceux qui le craignent.
Car il sait de quoi nous sommes formés,
Il se souvient que nous sommes poussière.
L’homme ! ses jours sont comme l’herbe,
Il fleurit comme la fleur des champs.
Lorsqu’un vent passe sur elle, elle n’est plus,
Et le lieu qu’elle occupait ne la reconnaît plus.
Mais la bonté de l’Éternel dure à jamais pour ceux qui le craignent,
Et sa miséricorde pour les enfants de leurs enfants,
Pour ceux qui gardent son alliance,
Et se souviennent de ses commandements afin de les accomplir.

L’Éternel a établi son trône dans les cieux,
Et son règne domine sur toutes choses.
Bénissez l’Éternel, vous ses messagers,
Qui êtes puissants en force, et qui exécutez ses ordres,
En obéissant à la voix de sa parole !
Bénissez l’Éternel, vous toutes ses armées,
Qui êtes ses serviteurs, et qui faites sa volonté !
Bénissez l’Éternel, vous toutes ses oeuvres,
Dans tous les lieux de sa domination !
Mon âme, bénis l’Éternel !

Quelques remarques

  • Dans la traduction grecque de la Bible hébraïque, ce Psaume porte le N°102.
  • L’âme, dans la Bible, ce n’est pas seulement la partie spirituelle de la personne humaine, c’est plutôt l’élan de vie, dans toutes ses dimensions, comme nous le voyons ici. L’humanité tout entière est appelée à bénir l’Eternel, c’est à dire à entrer dans une juste articulation entre sa vie et la nôtre. Mais c’est aussi de chacun de nous, à travers les multiples bonnes dimensions de notre être que parle ce Psaume quand il appelle à la louange ces messagers, ces soldats, ces serviteurs (ou ses enfants), et ces créatures. Et que non seulement par la foi mais aussi par nos actes, notre créativité, notre corps, notre intelligence, nos talents artistiques… nous puissions être bénédiction pour Dieu et pour ceux qui nous sont confiés.
  • Il semble y avoir ici un appel à « craindre Dieu » , L’Evangile nous apprend au contraire que l’amour parfait de Dieu élimine toute trace de crainte de lui. Mais ce verbe « craindre », évoque alors plus la juste perception de ce qu’est Dieu, il nous aime et nous pouvons l’aimer mais il n’est pas du même ordre que nous, il est, infiniment au-dessus, dans une autre dimension que nous puisqu’il est source de tout ce qui existe de bon, Il est la source ultime et transcendante de la vie, du mouvement et de l’être (comme le dit l’apôtre Paul). Il est bon de ne pas croire posséder Dieu dans nos rites, nos formules théologiques, ni même dans notre expérience de sa force en nous. Le « craindre », c’est toujours le chercher et l’espérer sans jamais croire le posséder.
  • « Sa bonté est grande pour ceux qui le craignent« , ne veut pas dire que seuls les bons croyants sont aimés de Dieu, bien des Psaumes et encore mieux Jésus Christ montrent l’amour que Dieu a pour chacun, même pécheur, même athée, même pour le soldat qui le crucifie. Mais cette parole du Psaume est un témoignage : c’est dans la mesure où je me place devant Dieu en vérité qu’il peut le mieux me sauver, m’aider à surnager et à grandir, m’aider à guérir et à créer, m’aider à vivre et à vivre épanoui.

 

 

Si vous le désiriez, voici d’autres Psaumes aidant à prier, et quelques pistes d’appropriation de ces textes.

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5 Commentaires

  1. André coulon dit :

    Bonjour Marc
    La version parole de vie traduit le vs 11 « ceux qui le respectent  » plutôt que le craignent , je trouve ça plus chaleureux et vous qu’en pensez-vous ?
    D’ailleurs cette version m’a plus parlé que les autres sur ce psaume.
    Bonne journée

    1. Marc Pernot dit :

      Vous avez raison, c’est plus du respect qu’une peur de Dieu. C’est ce que j’explique, je pense, en note. Bien que. Dans le contexte de la Bible Hébraïque, le message pourrait parfois susciter de la peur d’un Dieu terrible.
      Personnellement, je mettrais même « la recherche de Dieu » plutôt que la « crainte de Dieu », ou même que le « respect de Dieu ». Car même inviter au respect fait de Dieu un personnage intouchable alors qu’il s’expose comme un ami à son ami. Par exemple avec Abraham ou avec Moïse qui négocient avec Dieu.

  2. André coulon dit :

    Bonjour Marc
    La version parole de vie traduit le vs 11 « ceux qui le respectent  » plutôt que le craignent , je trouve ça plus chaleureux et vous qu’en pensez-vous ?
    D’ailleurs cette version m’a plus parlé que les autres sur ce psaume.
    Bonne journée

    1. Marc Pernot dit :

      Vous avez raison, c’est plus du respect qu’une peur de Dieu. C’est ce que j’explique, je pense, en note. Bien que. Dans le contexte de la Bible Hébraïque, le message pourrait parfois susciter de la peur d’un Dieu terrible.
      Personnellement, je mettrais même « la recherche de Dieu » plutôt que la « crainte de Dieu », ou même que le « respect de Dieu ». Car même inviter au respect fait de Dieu un personnage intouchable alors qu’il s’expose comme un ami à son ami. Par exemple avec Abraham ou avec Moïse qui négocient avec Dieu. Ce n’est pas « respecter » au sens où on serait soumis sans avoir son mot à dire.
      La version « Parole de vie » est souvent pas mal, elle est néamoins assez éloignée du texte.

  3. Deschamps dit :

    La réponse n’est-elle pas dans
    « l’Éternel a compassion de tous ceux qui le craignent
    Car il sait de quoi nous sommes faits
    Il n’oublie pas que nous sommes poussière »?
    Sur terre nous sommes faits de matière, et avons à travailler et utiliser ce temple pour reconnaître la semence divine qui l’habite, pour la développer, la faire mûrir la rendre visible par nos actions pensées sentiments alignés sur l’Initiation de l’Eternel. Et parce que nous sommes dans une dimenssion matérielle, nous oublions souvent « l’Alliance divine » nous utilisons le matériel comme but et non comme « moyen pour rester dans l’Alliance »
    Le Très-Haut a compassion de ses enfants qui dans la matérialité portent Sa Semence, s’En souviennent, Le recherchent et quelquefois tombent…

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